Coupes pour les pharmaciens d'établissement - Une autre mesure d'austérité qui réduira l'accès aux soins
QUÉBEC, le 12 mars 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Rosemont et porte-parole de l'opposition officielle en matière de services sociaux, de protection de la jeunesse, de soins à domicile et de prévention, Jean-François Lisée, dénonce une autre mesure d'austérité qui viendra affecter directement l'accès aux soins et aux services de santé pour les patients : cette fois, le gouvernement s'en prend aux pharmaciens d'établissement.
« En coupant de 15 à 45 % le salaire des pharmaciens qui travaillent dans les établissements de santé, le ministre annule les efforts qui ont été faits depuis trois ans pour trouver une solution à la situation précaire de la main-d'œuvre pharmaceutique dans les établissements, augmenter l'offre de services et diminuer l'utilisation du dépannage et du temps supplémentaire », a déclaré Jean‑François Lisée.
Le député rappelle que les pharmaciens d'établissement se font rares; le secteur est aux prises avec la pire pénurie de personnel du réseau de la santé. De l'aveu même de l'Ordre des pharmaciens du Québec, dont la mission est de protéger le public, les coupes « radicales » dans la rémunération des pharmaciens qui exercent dans les hôpitaux aggraveront cette pénurie et diminueront les services aux patients.
Jean-François Lisée tient par ailleurs à souligner que les pharmaciens d'établissement offrent des services tant aux patients hospitalisés qu'à ceux inscrits à l'urgence ou qui sont suivis en clinique ambulatoire (cliniques de diabète, d'insuffisance cardiaque ou rénale, de chimiothérapie, etc.). Ils accomplissent aussi des tâches de recherche clinique, d'enseignement et de gestion.
« Le premier ministre doit revenir sur la décision complètement insensée et contreproductive de son ministre, car elle n'aura que des effets néfastes; les coûts qu'elle entraînera pour le réseau dépasseront nettement les économies espérées », a-t-il poursuivi.
« Encore une fois, les méthodes du ministre Barrette sont déplorables et ajouteront un frein à l'accès aux soins pour les patients. Après l'adoption sous bâillon du projet de loi 10, qui éloigne la prise de décisions du terrain et du réseau local, et le projet de loi 20, qui, en imposant des quotas, produira des effets pervers et réduira l'accès aux soins, voilà une nouvelle attaque du gouvernement libéral qui placera le réseau dans une situation de grande précarité », a conclu Jean‑François Lisée.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
Partager cet article