Coupures de budget des cégeps : l'opposition libérale accuse la CAQ de mettre en péril la réussite scolaire pour corriger sa mauvaise gestion des finances publiques
QUÉBEC, le 6 sept. 2024 /CNW/ - Les coupures de budget imposées aux cégeps par le gouvernement de la CAQ sont extrêmement préoccupantes et sont le résultat d'une lamentable gestion des finances publiques, dénonce la porte-parole de l'opposition officielle en matière d'enseignement supérieur, Michelle Setlakwe. Une décision aussi irresponsable qu'imprévisible pour les directions d'établissements et qui laisse celles-ci face à des choix déchirants.
Pour la députée libérale de Mont-Royal-Outremont, en laissant à l'abandon nos infrastructures scolaires de niveau collégial, comme le fait la CAQ, on sacrifie carrément la qualité de l'enseignement et le bien-être des étudiants et de tout le personnel. Elle craint que ces coupes entraînent également des répercussions sur l'achat de matériel pédagogique, ce qui nuirait dangereusement à l'atteinte de la mission éducative des étudiants. « Sabrer dans les budgets d'investissements des cégeps, c'est faire directement obstacle à la réussite académique. C'est inacceptable. », s'inquiète Mme Setlakwe.
Alors que les cégeps enregistrent une hausse historique du nombre d'élèves cette année, une première en 25 ans, et malgré des constats alarmants de la Vérificatrice générale sur la vétusté de presque deux tiers des établissements, la CAQ impose des arrêts de travaux essentiels et demande aux directions de réduire drastiquement leur budget d'entretien. De plus, ces coupes ne reflètent pas la réalité du terrain et semblent avoir été mises en place arbitrairement, sans aucune consultation ni critères connus.
À cause des mauvais choix budgétaires du gouvernement caquiste, qui ont provoqué un déficit historique, les cégeps doivent cesser ou repousser d'importants travaux de réfection de systèmes de chauffage, de rénovation de salles de classe et de mises aux normes de plomberie et de systèmes de sécurité. « On ne parle pas de simples travaux esthétiques, c'est le minimum que l'on doit faire pour maintenir nos établissements en bon ordre et sécuritaires. », ajoute la porte-parole libérale.
« L'interruption de travaux de réfection et la mise sur pause de nombreux chantiers dans les cégeps vont nécessairement avoir des répercussions sur les coûts futurs des travaux. Non seulement les coûts vont augmenter au fil des ans, mais des bris causant d'importants dommages peuvent survenir à tous moments, faute d'entretien des infrastructures. Pour un premier ministre qui ne cesse de déclarer que l'éducation est sa priorité numéro un, force est de constater qu'il fait plutôt l'éclatante démonstration du contraire. Comment peut-il laisser nos jeunes apprendre dans des établissements vétustes et délabrés à cause des mauvais choix budgétaires de son gouvernement? »
- Michelle Setlakwe, députée de Mont-Royal-Outremont et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'enseignement supérieur
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec (AN)
Sources : Alexandra Régis, Attachée de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, 418-571-6749, [email protected]; Catherine Dostie, Attachée de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, 581-999-6434, [email protected]
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