Coupures en éducation - La CAQ choquée par l'indifférence de François Blais face aux témoignages des deux derniers jours
QUÉBEC, le 2 oct. 2015 /CNW Telbec/ - À l'occasion d'une interpellation relative aux compressions budgétaires des libéraux dans le système d'éducation, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d'éducation, Jean-François Roberge, s'est dit choqué par l'attitude irrespectueuse et inconsciente qu'adopte le ministre de l'Éducation face aux témoignages poignants de différentes intervenantes en éducation touchées de plein fouet par les mauvaises décisions libérales.
« En deux jours, ce sont 7 d'entre elles qui se sont rendues à l'Assemblée nationale et qui ont frappé un mur », a déploré le député caquiste, en saluant la présence des trois invitées de l'Opposition officielle qui se sont ajoutées vendredi aux témoignages d'hier de mères de famille et professionnelles auprès d'élèves en difficulté invitées par la CAQ.
« Jeudi, deux mères, une psychoéducatrice et une éducatrice spécialisée ont fait le voyage jusqu'à Québec pour présenter au ministre leur souffrance quotidienne. On sentait toute l'émotion dans leur voix. En échange, François Blais leur a sorti un tableau avec des chiffres et statistiques qui datent d'une vingtaine d'années. Elles ont été tellement déçues des réponses de leur ministre de l'Éducation que certaines d'entre elles ont dû quitter les gradins pendant la période des questions parce que l'émotion était trop forte », a déploré Jean-François Roberge.
« Il est grand temps que le ministre fasse preuve de compassion et qu'il prête une oreille attentive aux préoccupations des parents et des enseignants du réseau scolaire. Il y a des limites à l'entêtement », a poursuivi le député de la CAQ.
Les coupures dans les services aux élèves en difficulté d'apprentissage sont réelles en cette rentrée scolaire. Jean-François Roberge a rappelé le cas de Marie-Josée Rémillard, une éducatrice spécialisée qui a vu son temps de disponibilité pour les enfants vulnérables grandement diminué, celui d'Isabelle Cyr, une psychoéducatrice qui a constaté de ses propres yeux la fermeture de classes pour des enfants dyslexiques, d'Amélie Tétrault, une mère à qui on a refusé les services d'une pédopsychiatre pour sa fille, et finalement celui de Marie-Claude Berger, forcée d'amener son fils à l'urgence pour obtenir du soutien scolaire.
« Le ministre de l'Éducation fait preuve d'un mépris total. Ces quatre femmes sont venues porter la voix de tout le réseau scolaire et le ministre a refusé de les entendre et de leur tendre la main. Le ministre est imputable pour les coupures dans le réseau. Il doit s'engager à rétablir les services professionnels qu'il a lui-même coupés sans délai », a lancé Jean-François Roberge.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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