Couvent Mont-Jésus-Marie - 1420, boulevard Mont-Royal: Le maire Tremblay
renonce à protéger la montagne
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Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle23 févr, 2010, 16:31 ET
MONTRÉAL, le 23 févr. /CNW Telbec/ - "Abandonnant au nouveau recteur désigné de l'Université de Montréal la décision de changement de zonage et de la vente du couvent des Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie à la firme Catania, le maire Tremblay renonce à exercer un leadership et à protéger la Montagne de la voracité des promoteurs immobiliers", s'est indignée la chef de l'Opposition officielle de la Ville de Montréal, Louise Harel.
Même si la modification de ce projet au plan d'urbanisme n'a pas, aujourd'hui, obtenu l'appui de la majorité des membres du conseil - comme le prévoit la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme -, il est fort à parier que le maire de Montréal reviendra à la charge lors de la prochaine séance du conseil, le 22 mars, lorsque la majorité de son équipe sera présente. L'éventuel feu vert à la construction de 100 condos de luxe sur le site du couvent des Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie n'augure rien de bon en ce qui concerne le respect de ce lieu identitaire perçu comme symbole emblématique par les Montréalais.
"Il est particulièrement odieux qu'une manœuvre de l'administration Tremblay ait eu lieu le 24 août dernier pour soustraire le changement de zonage au débat démocratique pendant la campagne électorale de l'automne dernier", a affirmé Elsie Lefebvre, conseillère de ville du district de Villeray, vice-présidente du Conseil et porte-parole de l'Opposition officielle pour le dossier de l'arrondissement historique du Mont-Royal.
"La protection de la Montagne ne peut être laissée entre les mains des promoteurs privés", a déclaré François Croteau, maire de l'arrondissement de Rosemont - La Petite-Patrie et porte-parole de l'Opposition officielle pour le dossier de mise en valeur du territoire et de l'urbanisme.
"Malheureusement, il est impossible de compter sur le responsable du dossier de mise en valeur du territoire et de l'urbanisme au Comité exécutif, Richard Bergeron, pour le faire puisque ce dernier a abdiqué sa responsabilité, tout en se plaignant du coup de force perpétré par le maire", a enchaîné Louise Harel.
"Nous attendions du maire de Montréal qu'il envoie un message clair en faveur de la protection du Mont Royal, à savoir : LA MONTAGNE N'EST PAS À VENDRE. Cela aurait été son devoir", a conclu la chef de l'Opposition officielle.
Renseignements: Marie-Hélène d'Entremont, Attachée de presse, Cabinet de la chef de l'Opposition officielle, (514) 872-2934, Cell.: (514) 247-0446
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