CPE Allô mon ami à Québec - Les travailleuses et les travailleurs manifestent
devant le Centre Le petit domaine
QUÉBEC, le 21 janv. /CNW Telbec/ - Quelques dizaines de travailleuses et de travailleurs des Centres de la petite enfance (CPE) Allô mon ami
Les 110 travailleuses et travailleurs des CPE Allô mon ami sont membres du Syndicat de la nouvelle union, affilié à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
Un employeur qui refuse de bouger
La présidente du syndicat, Mme Valérie Grenon, soutient que les travailleuses et les travailleurs n'ont plus d'autre choix que d'intensifier les moyens de pression pour essayer de faire avancer les négociations.
"Les négociations durent maintenant depuis deux ans et demi et nous sommes malheureusement face à un employeur qui reste sur ses positions et qui n'a qu'une seule obsession en tête : gagner du temps coûte que coûte pour ne rien régler. Ça n'a tout simplement aucun sens et les choses ont suffisamment trainé", soutient Mme Grenon.
Une demande totalement inacceptable
Valérie Grenon soutient qu'une dernière rencontre de négociation a eu lieu hier et à l'issue de laquelle l'employeur a fait une demande totalement inacceptable, pour ne pas dire irresponsable.
"Après deux ans et demi de négociation, l'employeur voudrait que l'on suspende la négociation jusqu'au mois de mars prochain pour attendre l'adoption, par le gouvernement du Québec, de ses crédits. C'est ce qu'on appelle vouloir utiliser n'importe quel prétexte pour ne pas négocier. C'est complètement ridicule et, que cela lui plaise ou non, nous allons prendre les moyens pour obliger l'employeur à assumer ses responsabilités et à venir négocier sérieusement avec ses employés", prévient Mme Grenon.
Irréalisme
La présidente du syndicat soutient que les négociations sont d'autant plus difficiles que l'employeur voudrait revoir à la baisse certaines conditions de travail.
"Il y a plusieurs sujets en litige dans la négociation, dont la volonté de l'employeur de récupérer une semaine de vacances. De plus, les employés n'ont pas tous droit au même nombre de congés fériés. La participation de l'employeur au Régime d'assurances est également nettement insuffisante, mais il refuse obstinément de faire plus. L'employeur veut également imposer des "horaires brisés", l'absence de description de tâches et l'obligation de faire des heures supplémentaires en tout temps, ainsi qu'une convention collective d'une durée de dix ans. Ce sont des demandes irréalistes et il est urgent que l'employeur revienne sur terre s'il veut éviter une détérioration de la situation", met en garde Mme Grenon.
Une assemblée générale importante
Les 110 travailleuses et travailleurs syndiqués des CPE Allô mon ami se réuniront d'ailleurs en assemblée générale lundi prochain, le 25 janvier, pour décider des moyens de pression à venir.
"Après deux ans et demi, notre patience a atteint sa limite. Il est temps que nous ayons une nouvelle convention collective de travail négociée et nous sommes déterminés à recourir aux moyens de pression nécessaires pour y parvenir. Nous envisagerons, avec nos membres, tous les scénarios possibles, dont le recours à la grève si nécessaire", conclut la présidente du Syndicat de la nouvelle union, Mme Valérie Grenon.
Profil de la FIPEQ-CSQ
La Centrale des syndicats du Québec représente près de 170 000 membres, dont 12 000 intervenantes en milieu familial et plus de 1 700 travailleuses dans les installations des CPE. Celles-ci sont regroupées au sein de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec.
Renseignements: Claude Girard, Agent d'information CSQ, Cell.: (514) 237-4432, [email protected]
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