VANCOUVER, BC, le 5 févr. 2023 /CNW/ - Nos océans sont sources de vie pour des communautés partout au Canada. En tant qu'intendants du plus long littoral du monde, nous avons la responsabilité commune de préserver la santé de nos océans pour les générations à venir. En étroite collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les collectivités autochtones, et l'industrie, le gouvernement du Canada protège d'importants habitats, espèces et écosystèmes marins. Ces protections sont cruciales pour protéger pleinement la biodiversité mondiale, pour atténuer les répercussions des changements climatiques, et pour faire ainsi progresser notre objectif visant à conserver 25 pour cent des océans du Canada d'ici 2025, et 30 pour cent d'ici 2030.
Aujourd'hui, à l'occasion du cinquième Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC5), l'honorable Joyce Murray, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, le chef de la Première Nation Mamalilikulla John Powell (Winidi), et l'honorable Nathan Cullen, ministre de l'Intendance des terres, de l'eau et des ressources de la Colombie-Britannique, ont annoncé des fermetures de pêche et la création d'un refuge marin, en vue d'aider à protéger la zone d'importance écologique et culturelle de Gwaxdlala/Nalaxdlala dans l'inlet Knight, sur la côte de la Colombie-Britannique.
Les refuges marins sont, par nature, établis pour une durée à long terme, afin d'aider à protéger des espèces et habitats importants. Toutes les pêches commerciales, récréatives, et à des fins alimentaires, sociales et rituelles (ASR) seront fermées dans la zone, afin de prévenir les répercussions de l'activité humaine et d'assurer une protection totale du milieu marin.
En consultation avec la Première Nation Mamalilikulla et la Province de la Colombie-Britannique, nous avons qualifié le site de Gwaxdlala/Nalaxdlala, également connu sous le nom de baie Lull et baie Hoeya, de zone importante abritant un écosystème unique au monde de coraux et d'éponges fragiles et à croissance lente, qui fournissent un habitat à plus de 240 espèces marines. Ce site a également été désigné comme zone de grande importance culturelle par la Première Nation Mamalilkulla. Le site de Gwaxdlala/Nalaxdlala est le premier refuge marin à être reconnu dans le cadre du processus de planification du réseau d'aires marines protégées de la biorégion du plateau Nord. Il est le fruit de nombreuses années de collaboration entre le Canada, la Province de la Colombie-Britannique et la Première Nation Mamalilikulla.
Le gouvernement du Canada s'est engagé à conserver et à protéger les écosystèmes marins du Canada pour les générations futures, à faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones, et à soutenir la gestion durable des pêches.
« L'établissement du site de Gwaxdlala/Nalaxdlala (Lull/Hoeya) comme premier refuge marin du réseau d'aires marines protégées de la biorégion du plateau Nord est le résultat d'une étroite collaboration entre les Premières Nations, les partenaires fédéraux et provinciaux. Il s'agit d'une réalisation importante dans le cadre des engagements du Canada visant à faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones, et à protéger d'importantes zones marines. Ce n'est qu'en travaillant ensemble à tous les niveaux que nous pourrons atteindre les cibles de conservation marine du Canada visant à protéger 25 pour cent des océans du Canada d'ici 2025. »
L'honorable Joyce Murray, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
« Je félicite la Première Nation Mamalilikulla pour son intendance des eaux côtières et sa protection des rares jardins de coraux et d'éponges en eaux peu profondes. La création d'un refuge marin dans l'inlet Knight permettra à la terre et aux eaux de guérir et de se rétablir des effets négatifs cumulés. La gestion de nos ressources naturelles est l'une des principales responsabilités de la Province, et des accords comme celui-ci font progresser la réconciliation avec les peuples autochtones, préservent la durabilité environnementale, et entraînent la prospérité économique de la Colombie-Britannique. »
L'honorable Nathan Cullen, ministre de l'Intendance des terres, de l'eau et des ressources de la Colombie-Britannique
« La déclaration nationale de 2021 sur les aires protégées et de conservation autochtones invitait le Canada et la Colombie-Britannique à collaborer avec nous pour protéger de toute urgence les coraux et éponges sensibles de Gwaxdlala/Nalaxdlala, et à entamer des discussions sur la gestion collaborative afin d'intégrer nos lois et pratiques ancestrales. Nous avons offert notre collaboration pour promouvoir ce site en tant que contribution aux objectifs de conservation du Canada, et pour démontrer notre engagement envers la réconciliation. Cette décision importante à propos du site de Gwaxdlala/Nalaxdlala illustre bien le pouvoir de travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs. Nous sommes impatients de poursuivre cet effort de collaboration entre le Canada, la Colombie-Britannique et la Première Nation Mamalilikulla. »
Conseiller en chef Winidi (John Powell), Première Nation Mamalilikulla
- Le site de Gwaxdlala/Nalaxdlala (Lull/Hoeya) est situé dans l'inlet Knight, un fjord de la biorégion du plateau Nord en Colombie-Britannique, à l'extrémité nord du détroit de Johnstone et à l'est de Port McNeill.
- Le site occupe une superficie de 21,2 km2. Il présente des caractéristiques uniques et de grande valeur qui soutiennent les priorités écologiques et culturelles pour la biorégion du plateau Nord.
- La baie Hoeya est un lieu d'origine du clan Mamalilikulla, historiquement utilisé comme site de village, pour la chasse, la pêche et le trappage, et qui regroupe d'importants sites archéologiques littoraux et infratidaux.
- Le plan d'action du réseau de la biorégion du plateau Nord établit les objectifs de conservation écologique et culturelle pour le site de Gwaxdlala/Nalaxdlala, qui promeut l'objectif de la création d'un plus vaste réseau de protection, et de maintien de la biodiversité marine, de la représentation écologique et des caractéristiques naturelles particulières.
- Le refuge marin du site de Gwaxdlala/Nalaxdlala (Lull/Hoeya) garantira une pleine protection du milieu marin.
- Les refuges marins sont des zones soumises à des fermetures de pêche, qui contribuent à la conservation de la biodiversité à long terme, et constituent d'autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ), en vertu des nouvelles lignes directrices canadiennes (2022) sur les AMCEZ. Les refuges marins favorisent la réalisation des cibles de conservation marine du Canada.
- Le 29 novembre 2021, la Première Nation Mamalilikulla a annoncé publiquement que le site de Gwaxdlala/Nalaxdlala (baie Lull et baie Hoeya) et les bassins versants adjacents de Lull et de Hoeya deviendraient une aire protégée et de conservation autochtone (APCA). Il s'agit d'une initiative de conservation dirigée par les Autochtones qui reflète les objectifs et les besoins de la Première Nation Mamalilikulla.
- Les plans de gestion de la zone marine et du bassin versant de l'APCA de Mamalilikulla ont été utilisés pour élaborer un plan commun avec les ministères provinciaux, qui garantira une conservation globale au-delà du refuge marin pour toute la région faisant partie de l'APCA. La Province de la Colombie-Britannique, le ministère de l'Intendance des terres, de l'eau et des ressources de la Colombie-Britannique, et le ministère des Forêts sont en train d'établir des désignations terrestres qui renforceront sa planification commune avec Mamalilikulla.
- Refuge marin Gwaxdlala/Nalaxdlala (Lull/Hoeya)
- Site Web du réseau des zones de protection marine
- Aire protégée et de conservation autochtone Mamalilikulla
SOURCE Pêches et Océans Canada
Pour plus d'information : Relations avec les médias, Pêches et Océans Canada, 613 990-7537, [email protected] ; John Bones.Communications, Premières Nations Mamalilikulla, 250-857-4002, [email protected] ; Relations avec les médias, Ministère de l'Intendance des terres, de l'eau et des ressources, Ligne directe : 250 952-0559, Cell : 250 213-5667, [email protected]
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