Crise à l'UQAM - « Le dialogue est la solution, pas la force et la répression », Manon Massé
MONTRÉAL, le 9 avril 2015 /CNW Telbec/ - Dans la foulée des derniers événements à l'UQAM, Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, est d'avis qu'il est urgent qu'un comité tripartite, composé de professeur.es, d'étudiant.es et de la direction de l'université, soit formé afin de travailler à sortir de la crise actuelle, comme cela a déjà fonctionné au Cégep du Vieux-Montréal.
« Je suis très préoccupée par ce qui se passe à l'UQAM, qui est dans ma circonscription. Depuis le début de la grève à l'UQAM, l'administration refuse de discuter sérieusement avec les étudiant.es. Hier, malgré une rencontre de 3 heures entre le Syndicat des professeur.es de l'UQAM et la direction, rien n'a bougé. Et aujourd'hui, le recteur de l'UQAM n'a plus la confiance de sa communauté, tant du côté des professeurs que des étudiants », a indiqué Mme Massé, qui demande elle-même une rencontre avec le recteur depuis des semaines.
Pour Québec solidaire, un différend politique ne se règle pas par la force, mais par le dialogue. « Plutôt que d'encourager l'administration uqamienne à engager des discussions constructives avec la communauté universitaire, le gouvernement encourage l'intervention policière. Pourtant, favoriser le dialogue de bonne foi plutôt que la confrontation permettrait d'éviter des dérapages comme ceux d'hier, qui sont bien sûr malheureux. Je réitère qu'il est urgent que les différents acteurs se rencontrent pour trouver une solution au conflit, dans un esprit de collaboration et non par médias interposés comme cela se passe actuellement », termine Mme Massé.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Jérémie Bédard-Wien, Attaché de presse de Québec solidaire, 514-208-0455 ou [email protected]
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