Crise dans le domaine de l'assurance - La copropriété fera l'objet d'un sondage
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Regroupement des gestionnaires et copropriétaires du Québec (RGCQ)14 janv, 2015, 07:00 ET
MONTRÉAL, le 14 janv. 2015 /CNW Telbec/ - La copropriété québécoise vit des heures difficiles. Plusieurs syndicats de copropriétaires doivent faire face à des augmentations de primes d'assurance substantielles, sans compter des franchises dont la hausse atteint (dans plusieurs cas) des montants exorbitants. Il faut savoir que la méfiance des assureurs à l'égard de cette formule d'habitation ne cesse de croître, au point que plusieurs imposent des conditions avant de consentir un produit d'assurance, alors que certains se retirent tout bonnement de ce marché.
Compte tenu des difficultés grandissantes que pose l'assurance en copropriété, le poste du budget d'un syndicat qui lui est consacré s'en trouve sérieusement malmené. En fait, les dépenses inhérentes à l'assurance ont littéralement explosé, ce qui conduit, presque immanquablement, à des cotisations spéciales (appels de charges) auprès des copropriétaires d'un immeuble.
Un sondage salutaire
Pour toutes ces raisons, le Regroupement des gestionnaires et copropriétaires du Québec (RGCQ), en collaboration avec le cabinet des services financiers Dale Parizeau Morris Mackenzie inc., ainsi que le cabinet d'avocats et de notaires de Grandpré Joli-Coeur, souhaitent mener une enquête sur la copropriété au moyen d'un sondage. Initiative à la fois novatrice et inédite, ce questionnaire s'intéresse à plusieurs aspects touchant les affaires courantes d'une copropriété, dont celles concernant l'assurance. Il vise à mieux comprendre la réalité des copropriétés à ce chapitre. Cela permettra ensuite d'interpeller le Bureau d'assurance du Canada (BAC) ainsi que la Chambre de l'assurance de dommages (ChAD) afin de trouver des pistes de solutions pour circonscrire la problématique de l'assurance en copropriété.
Aucun renseignement nominatif n'est demandé dans ce sondage, qui soulève néanmoins des questions précises, notamment sur les montants qu'un syndicat doit débourser pour s'acquitter de ses primes d'assurance annuelles, les montants des franchises relatives à l'assurance du bâtiment, incluant les parties communes et privatives, ou encore les montants des couvertures pour certains risques spécifiques, tels ceux relatifs aux dommages causés par l'eau, qui sont trop nombreux au goût des assureurs.
Alors que la copropriété est à l'aube d'une réforme législative qui devrait être annoncée, incessamment, par le ministère de la Justice du Québec, les considérations entourant les produits d'assurance devront être abordées coûte que coûte. Cette étude de marché vise à mieux apprécier les défis de chacun des intervenants et les efforts à consentir aussi bien en gestion de copropriété qu'en souscription d'assurance, et permettre ainsi de poser les prémisses d'un programme d'assurance viable et pérenne pour cette formule d'habitation collective.
Source : Regroupement des gestionnaires et copropriétaires du Québec, www.rgcq.org
SOURCE Regroupement des gestionnaires et copropriétaires du Québec (RGCQ)
Yves Joli-Coeur, secrétaire général, 514-581-8609
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