Crise du logement : trois mythes sur le contexte immobilier au Canada
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IRIS - Institut de recherche et d'informations socioéconomiques29 juin, 2022, 05:45 ET
MONTRÉAL, le 29 juin 2022 /CNW Telbec/ - Certains mythes qui tendent à éclipser la pleine mesure de la crise du logement dans le discours public persistent. Bien que le gouvernement Legault lui-même ait joint sa voix au consensus selon lequel cette crise existe bel et bien au Québec, une nouvelle étude qui paraît aujourd'hui montre que les gouvernements doivent changer d'approche pour mesurer et assurer l'accessibilité en matière d'habitation. Intitulée Trois mythes sur la crise immobilière, la fiche socioéconomique est rendue publique par l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS).
« Sur le marché immobilier, il est évident qu'il y a une crise d'abordabilité qui empêche les ménages de répondre adéquatement à leur besoin de se loger », soutient Marie-Sophie Banville, chercheuse associée à l'IRIS et autrice de la fiche socioéconomique. Cependant, la persistance de certains mythes concernant le marché immobilier et l'accès à la propriété nuit à la résolution de cette crise.
- Mythe no 1 -- Montréal est plus abordable que Vancouver et Toronto
- Mythe no 2 -- Il faut augmenter l'offre de logements
- Mythe no 3 -- Les jeunes rêvent d'accéder à la propriété
« On se console souvent en disant qu'en termes d'abordabilité, Montréal fait nettement mieux que Vancouver et Toronto. C'est sans compter que ces deux villes sont dernières de classe », explique madame Banville. D'après Oxford Economics, Vancouver est la ville la plus inabordable en Amérique du Nord, suivie de près par Toronto. De son côté, Demographia positionne Vancouver et Toronto aux troisième et dixième rangs des villes les plus inabordables à l'échelle internationale. « Trop souvent, on oublie ainsi que la métropole québécoise évolue dans le marché immobilier canadien, qui est l'un des plus inabordables au monde », souligne Marie-Sophie Banville.
Parmi les mythes, on trouve donc l'idée que Montréal serait une ville abordable. Pourtant, l'indice des prix des logements neufs y a progressé de 314 % entre 2000 et 2022. C'est une trajectoire haussière plus rapide que celle d'autres grandes villes nord-américaines comme Los Angeles (+296 %), San Francisco (+267 %) ou New York (+158 %). […]
COMMUNIQUÉ COMPLET : Pour lire les sections «Plus de mises en chantier pour régler le problème ?» et «Le fédéral doit cesser de stimuler la demande», consultez le communiqué complet : https://bit.ly/communique-mythes-immo-IRIS.
Depuis 20 ans, l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques analyse les politiques publiques et l'économie du Québec. À but non lucratif et indépendant, l'Institut produit et diffuse des recherches sur les grands enjeux de l'heure, tels que la crise climatique et environnementale, la marchandisation de l'éducation ou de la santé et la croissance des inégalités.
Pour lire la fiche : https://bit.ly/mythes-immobilier-IRIS.
SOURCE IRIS - Institut de recherche et d'informations socioéconomiques
Laurent Deslauriers, Responsable des communications, 438 862-8051, [email protected]
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