Croissance de l'emploi et stabilité du taux de chômage en février
MONTRÉAL, le 13 mars 2015 /CNW Telbec/ - En février, 16 800 emplois (+ 0,4 %) s'ajoutent au marché du travail québécois, alors que l'emploi reste stable au Canada. Cette croissance est uniquement attribuable à l'emploi à temps partiel (+ 17 000); celui à temps plein demeure inchangé. Par ailleurs, le gain d'emploi profite davantage aux femmes (+ 11 900) qu'aux hommes (+ 4 800). Les travailleurs de 25 ans et plus (+ 16 600) bénéficient presque exclusivement de cette progression. C'est ce qui ressort de l'analyse des données sur l'emploi et la population active diffusée par l'Institut de la statistique du Québec, à partir des résultats de l'Enquête sur la population active rendue publique, aujourd'hui, par Statistique Canada[1].
L'emploi est en hausse dans le secteur des services (+ 24 100), tandis qu'il diminue dans celui des biens (- 7 300). Le taux de chômage se maintient à 7,4 %, en raison d'une hausse similaire de l'emploi et de la population active (au Canada : + 0,2 point à 6,8 %). Pour sa part, le taux d'emploi s'accroît de 0,3 point à 60,0 % (au Canada : - 0,1 point à 61,3 %). Le taux d'activité augmente de 0,2 point à 64,7 % (au Canada : + 0,1 point à 65,8 %).
Sur le plan régional (moyennes mobiles de 3 mois), la plus forte hausse de l'emploi est enregistrée dans les Laurentides (+ 4 900), alors que la plus importante baisse est observée en Montérégie (- 6 000). La région de Chaudière-Appalaches (5,4 %) présente le taux de chômage le plus faible.
Par rapport à février 2014, la croissance de l'emploi des femmes se concentre dans l'emploi à temps partiel
De février 2014 à février 2015, il s'est ajouté 44 400 emplois (+ 1,1 %) au Québec. Cette hausse bénéficie davantage aux hommes (+ 27 200) qu'aux femmes (+ 17 100). La croissance de l'emploi féminin est essentiellement notée dans l'emploi à temps partiel (+ 16 100), puisque l'emploi à temps plein reste plutôt stable (+ 1 000). De leur côté, les hommes gagnent 9 500 emplois à temps plein et 17 800 emplois à temps partiel.
En observant l'évolution de l'emploi féminin dans les différents groupes d'âge, on constate une croissance de 15 700 chez les 55 ans et plus (+ 4,6 %) et de 3 700 chez les 15-24 ans (+ 1,3 %). À l'opposé, le niveau d'emploi des femmes de 25-54 ans baisse quelque peu (- 2 200; - 0,2 %). Chez les hommes, seuls les 15-24 ans perdent des emplois (- 2 200; - 0,8 %), tandis que les 25-54 ans (+ 15 700; + 1,1 %) et les 55 ans et plus (+ 13 700; + 3,2 %) font des gains.
Entre février 2014 et février 2015, plus de femmes (+ 12 800) que d'hommes
(+ 7 900) se sont jointes à la population active. Le taux d'activité féminin demeure stable à 60,6 %, alors que le taux masculin recule de 0,3 point, à 68,9 %. Durant la même période, on compte 4 300 femmes de moins au chômage (- 3,2 %), ce qui est inférieur au recul noté chez les hommes (- 19 400, - 9,1 %). Par conséquent, le taux de chômage a moins varié chez les femmes (- 0,3 point à 6,3 %) que chez les hommes (- 0,9 point à 8,3 %). Par ailleurs, l'augmentation du taux d'emploi est moins forte chez les femmes (+ 0,1 point à 56,8 %) que chez les hommes (+ 0,4 point à 63,2 %).
L'Institut de la statistique du Québec publie mensuellement les Résultats de l'Enquête sur la population active pour le Québec à partir des données diffusées par Statistique Canada. Ce document, disponible sur le site Web de l'Institut à 14 h, constitue une analyse détaillée accompagnée de tableaux et de graphiques.
L'Institut de la statistique du Québec produit, analyse et diffuse des informations statistiques officielles, objectives et de qualité sur différents aspects de la société québécoise. Il est le coordonnateur statistique pour le Québec et la pertinence de ses travaux en fait un allié stratégique pour les décideurs et tous ceux qui désirent en connaître davantage sur le Québec.
[1] « Les estimations mensuelles tirées de l'Enquête sur la population active sont fondées sur un échantillon et ainsi sujettes à une certaine variabilité d'autant plus importante lorsqu'elles sont ventilées selon le sexe, l'âge, les régions, les industries, etc. Les estimations mensuelles se caractérisent également par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. »
Sources : |
Marc-André Demers |
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Institut de la statistique du Québec |
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SOURCE Institut de la statistique du Québec
Sources : Marc-André Demers, Analyste en statistiques du travail, Tél. : 514 876-4384, poste 6212, Institut de la statistique du Québec; Sylvain Carrier, Conseiller en communication, Tél. : 418 691-2403, poste 3329, Cellulaire : 418 655-2411, Institut de la statistique du Québec; Centre d'information et de documentation, Tél. : 418 691-2401 ou 1 800 463-4090 (sans frais d'appel au Canada et aux États-Unis)
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