D'après l'Enquête auprès des chefs de direction de PwC, les perspectives économiques des chefs de direction canadiens sont plus pessimistes que celles de leurs homologues mondiaux, mais l'IA générative présente une opportunité de réinvention English
- 55 % des chefs de direction canadiens prévoient une baisse de la croissance économique intérieure cette année, une perspective relativement pessimiste par rapport à celle de leurs homologues mondiaux
- 36 % des chefs de direction canadiens déclarent que leur organisation a adopté l'IA générative, par rapport à 32 % des participants mondiaux à l'enquête
- 29 % des chefs de direction canadiens estiment que l'IA générative augmentera les revenus de leur entreprise dans les 12 prochains mois
TORONTO, le 30 janv. 2024 /CNW/ - Les chefs de direction canadiens sont nettement plus pessimistes que leurs homologues mondiaux, selon la 27e Enquête annuelle mondiale de PwC auprès des chefs de direction. Au Canada, 55 % des dirigeants prévoient une baisse de la croissance économique intérieure cette année; ce qui demeure relativement pessimiste par rapport à 37 % des chefs de direction mondiaux qui prévoient une baisse de la croissance économique dans leur pays.
Menée auprès de 4 702 chefs de direction dans 105 pays et territoires, dont 114 au Canada, l'enquête de cette année a examiné la nécessité croissante pour les organisations de se réinventer. Ses résultats révèlent des opportunités d'accélérer le rythme de la réinvention, de tirer parti de l'IA générative et de surmonter les obstacles au changement.
« Nous évoluons dans un environnement de polycrise persistante, complexifié par d'intenses vents contraires économiques. Il n'est donc pas surprenant que les chefs de direction canadiens soient plus pessimistes que leurs homologues mondiaux en ce qui concerne les perspectives de croissance économique, a déclaré Nicolas Marcoux, chef de la direction de PwC Canada. Bien qu'on puisse s'attendre à un « atterrissage en douceur » de l'économie, les chefs de direction subissent des pressions croissantes pour réinventer leur organisation. »
Les chefs de direction canadiens sont plus nombreux que leurs homologues mondiaux à avoir commencé à adopter l'IA générative - 36 % au Canada contre 32 % à l'échelle mondiale. Fait significatif pour les employés canadiens qui envisagent cette technologie avec une certaine appréhension, seulement 14 % des chefs de direction interrogés au Canada estiment qu'elle réduira leurs effectifs au cours des 12 prochains mois - une proportion nettement moindre par rapport à 25 % des répondants mondiaux.
Les chefs de direction canadiens disent s'attendre à une adoption rapide de l'IA générative compte tenu des améliorations qu'elle peut apporter à une organisation. Près de 60 % d'entre eux pensent qu'elle changera considérablement la façon dont leur entreprise crée, livre et capte de la valeur dans les années à venir, et 29 % estiment qu'elle augmentera leurs revenus au cours des 12 prochains mois. Cependant, les chefs de direction canadiens pensent également que l'IA augmentera les risques au sein de leur entreprise, notamment ceux liés à la cybersécurité (66 %), la désinformation (52 %), la responsabilité juridique et la réputation (47 %). Par ailleurs, plus de la moitié (55 %) conviennent que l'IA nécessitera une mise à niveau importante de leur main-d'œuvre au cours des trois prochaines années.
« Il est clair que les chefs de direction canadiens adoptent les nouvelles technologies telles que l'IA générative et y voient un réel potentiel du point de vue du soutien de leur main-d'œuvre et de la croissance des revenus. Cependant, il sera important de combler le déficit de compétences pour que les entreprises puissent exploiter pleinement le potentiel de l'IA, tout en veillant à ce que les employés fassent leur part pour atténuer les risques accrus », a déclaré M. Marcoux.
L'enquête a révélé que 32 % des chefs de direction canadiens se demandent si leur organisation sera encore viable dans 10 ans - une hausse par rapport à seulement 24 % en 2023. Bien que les chefs de direction canadiens semblent pessimistes quant à l'avenir de leur organisation, ils sont tout de même plus optimistes à ce sujet que leurs homologues mondiaux (45 %). Il est important de noter que, comme leurs homologues mondiaux, presque tous les chefs de direction canadiens (95 %) ont déclaré avoir pris des mesures au cours des cinq dernières années pour changer leurs façons de créer, de livrer et de capter de la valeur.
Interrogés sur les obstacles qui empêchent une entreprise de se réinventer, les chefs de direction canadiens ont indiqué que les inefficacités organisationnelles représentent une préoccupation majeure. Selon eux, l'inefficacité gruge environ la moitié du temps consacré par l'entreprise aux courriels (51 %), aux évaluations de la performance (50 %), à l'approvisionnement et aux contrats (45 %) et à la résolution de problèmes techniques (46 %).
« Les chefs de direction canadiens doivent rester à l'affût des tendances mondiales et des risques émergents - tels que les conflits géopolitiques, la volatilité macroéconomique, l'inflation et les cyberattaques - car ces tendances et ces risques sont de plus en plus interconnectés. Ceux qui y parviendront seront mieux équipés pour accélérer le changement et réinventer leur organisation afin qu'elle soit durable à l'avenir », a conclu M. Marcoux.
- Réduire les inefficacités à l'aide de l'IA : Les investissements dans des technologies comme l'IA générative peuvent réduire les inefficacités qui freinent les organisations.
- Motiver les employés à participer à la réinvention : En permettant aux employés de participer activement à la réinvention et en les encourageant à proposer de nouvelles façons de faire, les chefs de direction peuvent non seulement découvrir des possibilités d'accélérer l'adoption technologique, mais aussi trouver plus de solutions aux inefficacités qui freinent l'entreprise.
- Anticiper les risques émergents : Les chefs de direction qui sauront anticiper les risques et repérer les dangers à un stade précoce seront mieux en mesure de faire face aux défis auxquels leur organisation est confrontée.
PwC a interrogé 4 702 chefs de direction dans 105 pays et territoires du 2 octobre au 10 novembre 2023. Les chiffres du rapport à l'échelle mondiale et régionale sont pondérés en fonction du PIB nominal du pays ou de la région concernés. Les chiffres sectoriels et nationaux sont basés sur les données non pondérées recueillies pour l'ensemble de l'échantillon des 4 702 répondants. Les résultats complets de l'enquête sont accessibles ici.
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SOURCE PwC Management Services LP
Anuja Kale-Agarwal, Directrice principale nationale et chef des communications, PwC Canada, [email protected]
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