TORONTO, le 13 janv. 2025 /CNW/ - Un nouveau sondage révèle qu'en Ontario, il y a au-delà de deux voix en faveur des programmes et services de réduction des méfaits contre une qui s'y oppose.
Cinquante pour cent des Ontarien•ne•s sont en faveur des programmes et services de réduction des méfaits, contre 21 % qui s'y opposent. Ce soutien est constant, quels que soient le genre ou la région.
Autres résultats du sondage :
- Programmes et services de réduction des méfaits :
- 57 % des personnes répondantes sont d'accord pour dire que les programmes et services de réduction des méfaits sauvent la vie de nombreuses personnes qui utilisent des drogues, comparativement à 22 % qui sont en désaccord.
- 49 % des personnes répondantes sont d'accord pour dire que les gouvernements devraient augmenter le soutien accordé aux programmes et services de réduction des méfaits, comparativement à 23 % qui sont en désaccord.
- 47 % des personnes répondantes sont d'accord pour dire que les programmes et services de réduction des méfaits rendent les communautés plus sécuritaires, comparativement à 24 % qui sont en désaccord.
- L'usage de substances, une réalité chez des proches : 27 % des personnes répondantes indiquent avoir un•e ami•e proche ou un•e membre de leur famille aux prises avec un problème lié à l'utilisation de substances.
- Appui parmi tous les groupes d'âge : de nombreux groupes d'âge montrent un appui fort aux programmes et services de réduction des méfaits, les millénariaux et la génération Z particulièrement.
- 65 % d'appui chez les 18-24 ans
- 60 % d'appui chez les 25-34 ans
- 48 % d'appui chez les 35-44 ans
- 43 % d'appui chez les 45-54 ans et les 55-64 ans
- 47 % d'appui chez les 65 ans et plus
- Raisons de l'appui : les personnes répondantes en faveur des programmes et services de réduction des méfaits disent avoir la conviction que les personnes qui en ont besoin devraient avoir accès à de l'aide. Beaucoup considèrent ces programmes et services comme une passerelle cruciale vers l'obtention de services de traitement liés à l'utilisation de substances, tandis que d'autres soulignent qu'ils allègent la pression sur les services de soins de santé et les premier•ère•s intervenant•e•s (secouristes).
« Ces résultats montrent que la plupart des gens en Ontario voient les sites de consommation supervisée et les programmes de seringues et d'aiguilles comme une approche pragmatique et qui fait du bon sens face à l'utilisation de substances », souligne Jody Jollimore, directeur général de CATIE, l'organisme pancanadien et non partisan d'information sur la santé ayant commandé le sondage. « Il y a plus de personnes en Ontario qui s'entendent avec les prestataires de soins de santé pour dire que ces services sauvent des vies, rendent les communautés plus sécuritaires et réduisent la pression sur le système de soins de santé que le contraire. Nous communiquons ces résultats aux décisionnaires pour les aider à tenir compte à la fois des données probantes et de l'opinion publique en la matière. »
Dans le cadre du sondage, les programmes et services de réduction des méfaits ont été définis comme étant « des services de santé fournis par des organismes communautaires aux personnes qui utilisent des drogues, tels que :
- les sites de prévention des surdoses et d'injection supervisée encadrés par des équipes médicales;
- la distribution de matériel pour l'inhalation et l'injection à moindres risques;
- la sensibilisation et l'aiguillage vers des services de traitement de la dépendance;
- la prescription de méthadone pour la réduction ou la cessation de l'usage d'opioïdes d'une personne. »
Méthodologie :
Le sondage a été mené par la firme Hill & Knowlton, à la demande de CATIE. Un total de 1 250 personnes résidant en Ontario et âgées de 18 ans ou plus ont été sondées en ligne entre le 15 et le 20 novembre 2024. L'échantillon était composé de membres du panel de recherche LEO de Léger, sélectionnés de manière aléatoire. Les données ont été pondérées selon les chiffres de population du recensement de 2021 afin que l'échantillon soit représentatif de la population de l'Ontario en fonction de l'âge, du genre et de la région. À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de même taille donne une marge d'erreur de ±2,5 %, 19 fois sur 20. Les résultats du sondage (en anglais) se trouvent ici.
À propos de CATIE
CATIE est la source canadienne de renseignements sur le VIH et l'hépatite C. Nous renforçons la réponse pancanadienne face au VIH et à l'hépatite C en faisant le pont entre la recherche et la pratique. Nous mettons les travaux scientifiques les plus récents à la disposition des prestataires de soins de santé et de services communautaires et promouvons les pratiques exemplaires des programmes de prévention, de dépistage et de traitement. À titre de courtier du Canada en connaissances du VIH et de l'hépatite C, vous pouvez compter sur nous pour de l'information à jour, exacte et fiable.
SOURCE CATIE
Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec : Andrew Brett, Directeur, Communications, 1-800-263-1638, poste 268, [email protected]
Partager cet article