Dalhousie: la SHM et Isabelle Hudon doivent revenir sur terre
MONTRÉAL, le 16 avr. /CNW Telbec/ - Dans sa réaction aux conclusions du rapport de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM), dont elle s'est dit étonnée des recommandations, la présidente de la société du Havre de Montréal (SHM) Isabelle Hudon a critiqué les "partisans du statut quo" et réitéré son intention de faire rouler près de 2000 autobus par jour sur la rue Dalhousie. "Madame Hudon doit prendre acte du verdict de l'OCPM et de la Ville de Montréal et travailler à trouver une solution à l'inacceptable Dalhousie plutôt que d'en faire la promotion au gens d'affaire" a tranché Sophie Thiébaut, conseillère d'arrondissement de Saint-Henri-La Petite-Bourgogne-Pointe-Saint-Charles.
"Isabelle Hudon et la SHM semblent vivre sur une autre planète, et refusent de prendre la mesure de l'opposition à leur projet pour la rue Dalhousie, a ajouté Mme Thiébaut. Il s'agit d'une petite rue qui fait à peine 37 pieds de large, bordée de résidences, dont les condos Lowney où 500 ménages sont installés et où 200 autres s'apprêtent à vivre. L'absurdité d'y faire passer 2000 autobus par jour saute aux yeux. La SHM persiste à prendre en compte les besoins des citoyens de la Rive-Sud mais non ceux des Montréalais."
Pour Pierre Mainville, conseiller de ville de Projet Montréal dans Ville-Marie, "La SHM est complètement déconnectée de la réalité". Selon lui, l'ensemble du projet de la SHM est désastreux sur le plan environnemental et social, et n'a aucune chance d'atteindre la rentabilité économique promise. "Nous proposons au contraire un concept novateur qui aura d'immenses retombées sur l'économie, sur la qualité de vie et sur l'environnement", a affirmé M. Mainville.
Projet Montréal propose de démolir l'autoroute Bonaventure, d'aménager un parc de type "Rambla de Barcelone" dans l'espace libéré sur la rue University et de mettre en place un réseau tramway empruntant le pont Victoria au lieu de construire le corridor Dalhousie.
Renseignements: Militza Jean, attachée politique de la 2e opposition, (514) 239-8612
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