Dans le dossier de Martin Prud'homme, la CAQ manque de transparence
QUÉBEC, le 7 mars 2021 /CNW Telbec/ - Dans le dossier de Martin Prud'homme, la CAQ manque de transparence depuis le début. Il y a maintenant deux ans, soit depuis le 6 mars 2019, le directeur de la SQ est « provisoirement » relevé de ses fonctions par la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault en raison d'allégations criminelles. En mars 2020, M. Prud'homme aura été blanchi de toute accusation criminelle sans que le public ne connaisse la teneur et le contexte des allégations.
L'Opposition officielle dénonce l'opacité dans laquelle un mandat a été donné à un comité ad hoc de trois experts afin, semble-t-il, d'effectuer une enquête éthique et déontologique sur des actes reprochés au directeur de la SQ. Le 16 octobre 2020, la ministre Guilbault annonce que le comité du Secrétariat aux emplois supérieurs recommande la destitution mais refuse de rendre publique le rapport. À ce jour, nous ignorons toujours les détails relatifs au processus d'enquête confiés à la Commission de la fonction publique. Les échéances ne sont pas connues. Après 2 ans, il est impossible de savoir l'issue de cette histoire. Nous nageons dans l'obscurité la plus complète, en pleine bataille administrative et juridique.
« La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, doit s'expliquer et être transparente. Le public mérite de connaître la vérité et l'issue de cette histoire. D'ailleurs, la Loi 1, déposée par la CAQ, n'exige seulement qu'une synthèse du rapport de la Commission de la fonction publique pour prendre une décision sur la destitution du directeur de la Sureté du Québec. Le cas échéant, le Parti libéral du Québec souhaitera obtenir l'entièreté du rapport avant de voter sur une éventuelle demande de destitution. Le 16 octobre 2020, la ministre avait déclaré : « c'est un poste qui n'appartient plus, en quelque sorte, au gouvernement, mais bien à l'Assemblée nationale au complet ». Elle ne croyait pas si bien dire. Nous exigerons toutes les informations pertinentes avant de statuer. Actuellement, le manque de transparence de la CAQ ne fait que miner la confiance des Québécoises et des Québécois envers nos institutions. »
-- M. Jean Rousselle, député de Vimont et porte-parole de l'opposition officielle en matière de Sécurité publique
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Alexandra Régis, Directrice des communications, Cabinet du Leader de l'opposition officielle, 418-571-6749, [email protected]
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