D'autres compressions à venir à Postes Canada
OTTAWA, le 9 avr. /CNW Telbec/ - Dans la foulée de l'annonce qu'elle a faite la semaine dernière relativement à la sous-traitance de ses centres d'appels et à la suppression de plus de 300 emplois, Postes Canada annonce maintenant d'autres changements draconiens à ses opérations de Victoria, en Colombie-Britannique, de Kitchener, en Ontario, et de Moncton, au Nouveau-Brunswick.
Hier, la société d'État a officiellement informé le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) de sa décision de réorganiser ses opérations dans ces trois villes. Par exemple, à Kitchener, la plupart de ses opérations de traitement des colis seront déplacées au centre principal d'acheminement de Toronto; à Moncton, les services locaux seront déménagés à Saint John, tandis qu'à Victoria, le courrier sera acheminé à Vancouver pour y être trié.
Des centaines d'emplois sont en jeu, dont bon nombre sont occupés par des employées et employés "temporaires" qui, pourtant, travaillent à Postes Canada depuis des années. Les effectifs des établissements de Victoria et de Kitchener seront à eux seuls réduits de moitié. Les répercussions économiques que subiront ces collectivités pourraient atteindre des millions de dollars.
"Postes Canada affiche un profit pour une 15e année d'affilée et voilà ce qu'elle sert aux travailleurs et travailleuses", déclare Denis Lemelin, président national du STTP.
"En agissant de la sorte, Postes Canada renonce à la responsabilité sociale qui lui incombe en tant que société d'État vouée à l'intérêt public."
Le STTP prévoit exercer des pressions sur le gouvernement fédéral pour que ce dernier assume ses responsabilités envers la société d'État. "Les conservateurs refusent d'intervenir dans cette histoire", fait remarquer M. Lemelin. Dernièrement, Peter Mackay, député de Nova-Centre, a déclaré de façon désinvolte qu'il ne pouvait rien faire pour éviter la fermeture du centre d'appels situé dans sa circonscription.
"Nos collectivités ont besoin d'emplois, non pas des emplois sous-traités par des PDG", affirme M. Lemelin. Le STTP sollicite l'appui du public et demande aux citoyens de communiquer avec leur députée ou député fédéral.
Renseignements: Aalya Ahmad, (613) 327-1177
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