Davantage d'Ontariens se tourneront vers les prêts hypothécaires privés English
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L'Autorité ontarienne de réglementation des services financiers27 févr, 2023, 04:01 ET
Alors que débute la saison d'achat de maisons du printemps, l'ARSF encourage les propriétaires à prendre le temps de comprendre dans quoi ils s'engagent.
TORONTO, le 27 févr. 2023 /CNW/ - Les prêts hypothécaires privés étant de plus en plus répandus en Ontario, l'Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (l'ARSF) encourage vivement les consommateurs à se renseigner sur les différences entre un prêt hypothécaire privé et un prêt hypothécaire traditionnel, car leur méconnaissance pourrait entraîner des coûts importants pour les emprunteurs.
Un sondage réalisé à l'automne par l'ARSF révèle que la majorité des propriétaires (54 %) croient que les versements hypothécaires privés servent à payer à la fois les intérêts et le capital, alors qu'en réalité, de nombreux versements hypothécaires privés servent uniquement à payer les intérêts.
« Le sondage de l'ARSF démontre l'importance de bien comprendre ce dans quoi on s'engage », a déclaré Huston Loke, vice-président exécutif chargé de la déontologie commerciale de l'ARSF. « Avec la hausse des taux d'intérêt, l'inflation élevée et le ralentissement de l'économie, de plus en plus de consommateurs ont du mal à se qualifier pour un prêt traditionnel. Il est essentiel que les propriétaires qui s'engagent dans des prêts hypothécaires privés comprennent pleinement le fonctionnement de leur prêt, les avantages et les inconvénients de ce type d'arrangement, et le coût réel d'un prêt hypothécaire privé. »
Le sondage de l'ARSF a également révélé que les raisons les plus populaires d'utiliser un prêteur privé sont des modalités plus flexibles (26 %), un processus de demande plus facile (13 %) et la croyance que c'est une meilleure option pour ceux qui sont travailleurs autonomes ou qui n'ont pas un revenu stable (12 %). Cependant, la plupart des répondants (66 %) ne sont pas prêts à payer davantage de frais de prêteur ou de commissions de courtier pour obtenir un prêt hypothécaire privé. Et 80 % des répondants estiment qu'il est important d'avoir une stratégie de sortie pour passer d'un prêt hypothécaire privé à un prêt hypothécaire traditionnel.
« Les prêts hypothécaires de prêteurs privés sont souvent assortis de modalités différentes de celles des prêts hypothécaires bancaires traditionnels », a déclaré M. Loke. « Des frais de prêteur plus élevés, des modalités de paiement basées uniquement sur les intérêts et des durées plus courtes ne sont que quelques-uns des éléments sur lesquels vous devrez peut-être vous pencher. Les prêts hypothécaires privés peuvent être une option pour certains consommateurs, notamment ceux qui ne sont pas admissibles à un prêt hypothécaire traditionnel. Mais n'oubliez pas que pour de nombreuses personnes, les prêts hypothécaires privés doivent être un palliatif à court terme, et non une solution à long terme. »
Les statistiques de l'ARSF de 2021 montrent que 10,6 % des prêts hypothécaires négociés par des courtiers agréés étaient privés (35 568) et l'ARSF estime que ce nombre a augmenté en 2022, et devrait encore augmenter en 2023 compte tenu des conditions actuelles du marché.
La valeur monétaire des prêts hypothécaires privés négociés par des courtiers agréés en Ontario a augmenté de 72 %, passant de 13 milliards de dollars en 2019 à 22,4 milliards de dollars en 2021.
Pour aider à éduquer davantage les consommateurs sur la différence entre les prêts hypothécaires privés et traditionnels et sur les questions à poser à un professionnel des prêts hypothécaires, l'ARSF lance une campagne de sensibilisation des consommateurs sur le thème « Sachez dans quoi vous vous engagez. » Vous pouvez trouver plus de renseignements ici : https://www.fsrao.ca/prethypothecaireprive.
L'ARSF continue à travailler pour le compte de tous les intervenants, y compris les consommateurs, pour assurer la sécurité financière, l'équité et le choix pour tous. En apprendre davantage à www.fsrao.ca.
SOURCE L'Autorité ontarienne de réglementation des services financiers
RENSEIGNEMENTS - MÉDIAS : Russ Courtney, Agent principal des relations avec les médias et du numérique, Autorité ontarienne de réglementation des services financiers, c : 437 225-8551, Courriel : [email protected]
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