Face à cette situation inédite, les organisateurs des principaux prix canadiens pour le reportage en santé mentale au travail s'attendent à un flot de candidatures, alors que s'ouvre aujourd'hui la période de mise en candidature pour l'édition 2020. Dans ces circonstances exceptionnelles, des dispositions ont été prises afin de donner aux jurys indépendants une plus grande latitude quant au nombre et à la valeur des récompenses.
Les éditions annuelles du prix En-Tête pour le reportage en santé mentale au travail, et de son équivalent anglophone, le Mindset Award for Workplace Mental Health Reporting, sont organisées par le Forum des journalistes canadiens sur la violence et le traumatisme. Les deux prix sont parrainés par l'organisme Stratégies en milieu de travail sur la santé mentale de la Canada Vie, qui fait figure de référence pour les journalistes s'intéressant à ces enjeux.
Les deux prix de journalisme sont assortis d'une bourse de 1000$, et sont décernés par un jury indépendant. Le Forum a modifié cette année ses règlements et ses instructions aux jurys afin de leur permettre de choisir plus d'un finaliste pour une mention honorable, et d'augmenter à leur discrétion la bourse de 250$ qui lui est rattachée. La date limite pour soumettre une candidature est le 12 février.
«La pandémie n'est pas le seul facteur en jeu dans le domaine de la santé mentale au travail l'an dernier, mais c'est certainement le plus important», explique Cliff Lonsdale, le président du Forum. «Les maladies physiques, les décès, l'isolement et les difficultés financières causées par le virus sont évidemment un angle important en 2020. Mais il ne faut pas oublier que ces difficultés s'ajoutent aux problèmes de santé mentale au travail qui existaient bien avant la pandémie. Tout cela s'entrecroise, et nous nous attendons à recevoir des soumissions de reportages portant sur un ou plusieurs de ces enjeux.»
«Les reportages des journalistes sur ces questions nous inspirent et nous amènent à tenter de tirer le meilleur parti de cette situation difficile», dit Mary Ann Baynton, de l'organisme Stratégies en milieu de travail sur la santé mentale. «Présenter des héros ou des organisations qui ont priorisé la santé mentale de leurs employés pendant la pandémie permet de mettre en lumière ce que l'humain a de meilleur», ajoute-t-elle.
La troisième édition des guides En-Tête et Mindset, écrits par des journalistes à l'intention des journalistes, ont été publiées l'an dernier. Le Forum des journalistes canadiens sur la violence et le traumatisme est le seul responsable éditorial de ces guides, grâce au soutien de la Commission de la santé mentale du Canada et de CBC News.
L'évolution de la pandémie rend incertaine la tenue des galas annuels de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec et de la Canadian Association of Journalists, traditionnellement tenus en mai, et au cours desquels les prix En-Tête et Mindset sont habituellement remis.
«Nous devons attendre et voir quel sera l'état de la pandémie au printemps prochain», dit Cliff Lonsdale, et nous devrons nous y adapter. Les galas seront peut-être tenus plus tard cette année, ou encore offerts en formule réduite ou même virtuellement.»
Le Forum des journalistes canadiens sur la violence et le traumatisme est un organisme de bienfaisance dédié au bien-être physique et émotionnel des journalistes, de leur auditoire et de ceux qui font l'objet de leurs reportages. Nous remercions de leur soutien le Globe and Mail, CBC News, Radio-Canada et Cision.
Nous remercions Cision pour la publication de ce communiqué.
SOURCE Le Forum des journalistes canadiens sur la violence et le traumatisme
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à visiter notre site internet www.en-tete.ca, ou encore à communiquer avec Lise Villeneuve, au 514-895-2106, [email protected], ou encore Jane Hawkes, coordonnatrice en chef, Forum des journalistes canadiens sur la violence et le traumatisme, au 1-519-852-4946, [email protected]
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