De faibles notes pour l'économie de la Nouvelle-Écosse dans le bilan comparatif les performances du Canada
La Nouvelle-Écosse arrive 23e sur 26 dans le classement des économies provinciales et internationales
OTTAWA, le 16 mai 2014 /CNW/ - La Nouvelle-Écosse obtient un « D » pour l'ensemble de sa performance économique dans le bilan comparatif du Conference Board du Canada Les performances du Canada qui, pour la première fois, compare les provinces entre elles et à des pays influents semblables au Canada.
« La Nouvelle-Écosse a eu de la difficulté à générer une croissance économique solide ces trois dernières années. La lenteur de la reprise économique aux États-Unis a freiné la demande d'exportations et le marché du travail n'a pas pris beaucoup d'expansion, affirme le premier vice-président et économiste en chef, Glen Hodgson. Parmi les provinces, la Nouvelle-Écosse ne devance que le Nouveau-Brunswick, et sa performance économique générale est comparable à celle d'économies européennes en difficulté comme la Belgique, la Finlande et la France. »
Avec sa note globale de « D », la Nouvelle-Écosse se classe 23e sur les 26 provinces et pays analysés (10 provinces et 16 pays avancés).
FAITS SAILLANTS
- La Nouvelle-Écosse a eu de la difficulté à générer une croissance économique solide ces trois dernières années.
- Entre 2008 et 2012, la Nouvelle-Écosse a enregistré, en moyenne, le 5e meilleur taux de croissance annuelle de la productivité du travail parmi 26 provinces et pays - un signe de prospérité à long terme.
La province s'en tire bien pour deux indicateurs. À l'instar de la plupart des provinces, la Nouvelle-Écosse obtient un « A » pour son taux d'inflation en 2013 (1,2 %). Elle mérite également la note « B » au chapitre de la croissance de la productivité du travail sur cinq ans, de 2008 à 2012, dont la performance durant cette période n'a été dépassé que par celui d'une province (le Manitoba) et de trois pays (l'Irlande, les États-Unis et l'Australie).
Les niveaux de productivité du travail en Nouvelle-Écosse demeurent peu élevés comparativement à ceux des pays et provinces analysés. (Seuls le Japon, le Nouveau-Brunswick et l'Î.-P.-É. ont des taux inférieurs.) Toutefois, la croissance relativement vigoureuse de la productivité, si elle est soutenable, devrait stimuler la prospérité future de la province, puisque la productivité est de loin le déterminant le plus important de la prospérité économique à long terme.
Comme la plupart des provinces, la Nouvelle-Écosse écope d'un « D- » pour son indice de rendement de l'investissement direct étranger (IDE) de création sortant, affichant une performance pire que le pays comparé le moins bien classé. L'IDE de création (greenfield FDI, en anglais) est un type d'investissement qui favorise l'expansion d'une entreprise existante ou la création d'une entreprise nouvelle, contrairement à la fusion ou à l'acquisition.
La province obtient aussi les notes « D » pour son revenu par habitant et sa croissance de l'emploi, et « C » pour son taux de chômage et ses flux d'IDE de création entrant.
Le Conference Board tiendra un webinaire sur les perspectives des entreprises du Canada atlantique le 24 juin 2014, à 14 h 30, HAA.
Les performances du Canada est un programme de recherche continu au Conference Board du Canada qui vise à aider les décideurs à prendre connaissance des forces et faiblesses du Canada et de ses différentes régions sur le plan de la performance socio-économique. Le site Web du programme présente des données et des analyses relatives à la performance du Canada et à celle de pays comparables dans six catégories de rendement : l'économie, l'innovation, l'environnement, l'éducation et les compétences, la santé et la société.
Cette année, pour la première fois, l'analyse propose également un classement des provinces et des territoires.
Le bilan comparatif sur l'éducation et les compétences paraîtra en juin.
SOURCE : Le Conference Board du Canada
Yvonne Squires, Relations avec les médias, tél. : 613-526-3090, poste 221
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