De l'acharnement politique et juridique... Réaction de Vivre dans la Dignité face au rapport du comité Ménard
MONTRÉAL, le 17 janv. 2013 /CNW Telbec/ - La complexité de la fin de vie ne peut pas se réduire à ses aspects juridiques et politiques. Le gouvernement en place doit faire porter tous ses efforts sur l'amélioration des soins palliatifs et les rendre accessibles à tous les citoyens qui en ont besoin. Les soins palliatifs sont LA SEULE SOLUTION HUMAINE. Travaillons à renforcer ce qui fait consensus (les soins palliatifs) plutôt qu'à instaurer des pratiques qui nous divisent (l'euthanasie et le suicide assisté déguisés en « aide médicale à mourir »).
La protection des personnes n'est pas négociable! Rappelons aux citoyens et citoyennes du Québec que l'euthanasie et le suicide assisté sont des gestes relevant du code criminel, passibles d'emprisonnement et qui le resteront à moins d'un changement constitutionnel majeur. Comment penser qu'on modifie les actes eux-mêmes en remplaçant les termes euthanasie et suicide assisté par « aide médicale à mourir »? La nature criminelle de ces actes peut-elle être modifiée en jouant sur les mots?
Le code criminel est clair: quiconque cause la mort d'un être humain, directement ou indirectement, commet un homicide (article 222). En entérinant le rapport de Me Ménard, qui propose de permettre aux médecins de provoquer la mort de leurs patients (par injection létale ou d'autres moyens) dans certaines circonstances sans qu'ils soient poursuivis, le Barreau du Québec et le Collège des médecins cautionneraient la transgression d'un interdit et le viol de la loi. Est-il nécessaire de rappeler à la population québécoise que le Barreau du Québec et le Collège des médecins ont le mandat et le devoir de PROTÉGER la population? Ils sont soumis, comme tous les individus et associations, aux lois protégeant la population de l'euthanasie et du suicide assisté.
Dans un contexte de coupures budgétaires et de pénurie de médecins et de personnel dans le système de santé, comment peut-on espérer que les patients aient une alternative véritable entre soins palliatifs et euthanasie (impliquant que les soins palliatifs soient disponibles pour tous les Québécois)? Combien coûteraient des mesures de sauvegarde dites sécuritaires? Voici quelques questions pour faire réfléchir nos concitoyens...
http://www.vivredignite.com/docs/40question.pdf
http://www.vivredignite.com/docs/ppt_faits_risques.pdf
Comment éviter de penser que l'introduction de l'euthanasie dans le système de santé serait une façon de pallier l'insuffisance des ressources du système de santé et de mettre fin à des vies considérées comme inutiles (avec ou sans consentement du patient)? De telles inquiétudes ont été exprimées maintes fois durant les audiences de la Commission sur la question de mourir dans la dignité.
SOURCE : VIVRE DANS LA DIGNITE
Linda Couture, directrice de Vivre dans la Dignité
(514) 639-6814 ou (514) 262-5183 (cell)
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www.vivredignite.com et http://vivredignite.blogspot.ca
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