De nombreux Canadiens envisagent d'autres solutions pour rentrer chez eux
après quelques consommations : résultats d'un sondage
Nouvelles fournies par
Fondation de recherches sur les blessures de la route (FRBR)21 déc, 2010, 12:57 ET
OTTAWA, le 21 déc. /CNW/ - Un récent sondage de la Fondation de recherches sur les blessures de la route (FRBR) révèle que de nombreux Canadiens envisagent des solutions leur permettant d'éviter de conduire en état d'ivresse. Le sondage d'opinion réalisé en septembre portait sur les attitudes et les comportements des Canadiens face à la décision de conduire ou non en état d'ébriété.
À la question de savoir s'il leur arrive de décider de recourir à d'autres moyens pour éviter de conduire après avoir consommé de l'alcool, 48 % des répondants ont indiqué avoir décidé de demander à quelqu'un d'autre de conduire et 30 % ont répondu qu'ils ont attendu quelques heures, le temps de dégriser. Seulement 14 % ont mentionné avoir envisagé les transports publics, tandis que 19 % ont songé à prendre un taxi.
En novembre 2010, la FRBR, arrive alive DRIVE SOBER et The Student Life Education Company ont lancé Change the Conversation - www.changetheconversation.ca - un programme national de sensibilisation visant à diminuer l'incidence de la conduite avec facultés affaiblies, parrainé par l'Association des brasseurs du Canada. L'objectif central du programme est de joindre les conducteurs qui consomment de l'alcool, par l'intermédiaire de leurs amis et des membres de leur famille qui ne conduisent pas après avoir consommé de l'alcool.
« Nous nous rendons compte que les solutions de rechange sont efficaces pour la plupart des gens qui consomment de l'alcool. » C'est ce qu'explique Ward Vanlaar, chercheur principal et vice-président de la recherche à la FRBR. « Cette information est utile pour convaincre les conducteurs qui ont consommé de l'alcool d'envisager d'autres solutions, surtout pendant la période des Fêtes, en montrant que la conduite en état d'ébriété n'est pas la norme sociale. »
« Riches de l'information que fournissent des études telles que le Sondage sur la sécurité routière et grâce à des réseaux de distribution comme Change the Conversation, nous espérons atteindre la petite cohorte de conducteurs qui continuent à prendre la mauvaise décision de conduire en état d'ébriété, » a déclaré Ian Faris, président et chef de la direction de l'Association des brasseurs du Canada.
Le sondage a aussi montré que les Canadiens ne se gênent pas pour exprimer leurs préoccupations à l'égard d'une autre personne qui s'apprête à conduire après avoir bu. Une forte majorité (87 %) des personnes interrogées a répondu avoir demandé à quelqu'un de ne pas conduire parce qu'il paraissait évident cette personne avait trop bu.
Selon les statistiques officielles, en 2008, 790 Canadiens ont été tués dans une collision mettant en cause un conducteur ivre, ce qui représente une baisse depuis 2006 et un total inférieur à celui de 2004 qui était de 815, le plus faible enregistré entre 1995 et 2007.
« Il semble bien qu'une tendance à la baisse des décès soit en train d'émerger, vers la fin de la première décennie du millénaire, de dire M. Vanlaar. Même si le nombre de décès demeure élevé, cette diminution est favorable alors que s'amorce l'Année de la sécurité routière au Canada. Il faudra la suivre de près afin de déterminer si elle sera soutenue. »
Comme pour les Sondages sur la sécurité routière précédents, les chercheurs ont demandé aux répondants de réfléchir à leurs habitudes de conduite lorsqu'ils consomment de l'alcool. Environ 5,5 % des Canadiens ont admis avoir conduit alors qu'ils croyaient avoir dépassé la limite permise au cours des 12 derniers mois, ce qui confirme la réduction considérable par rapport aux 8,2 % de 2007.
Quand on leur a demandé s'ils avaient conduit après avoir consommé de l'alcool, quelle qu'en soit la quantité, au cours des 30 derniers jours, en 2010, plus de 24 % des Canadiens ont admis l'avoir fait, ce qui inclut la conduite après consommation de faibles quantités d'alcool et avec un taux d'alcoolémie inférieur à la limite autorisée ou aux limites administratives (là où il en existe).
« Le message à en retirer est que le nombre de conducteurs admettant avoir conduit alors qu'ils jugeaient avoir dépassé la limite permise a baissé, diminuant d'autant les risques pour eux-mêmes et pour les autres, explique M. Vanlaar. Cela semble correspondre à la réduction des décès liés à l'alcool au Canada. Une surveillance plus poussée de la tendance nous permettra d'obtenir un tableau encore plus précis. »
Pour la troisième année consécutive, les responsables du Sondage ont examiné de plus près les données régionales, afin d'en dégager les tendances des attitudes et des comportements de conduite en état d'ivresse. Les rapports national et régionaux peuvent être consultés sur le site Web de la FRBR, www.tirf.ca.
Quelques mots sur le Sondage. Ces résultats sont issus du Sondage sur la sécurité routière, un sondage d'opinion publique annuel élaboré et administré par la FRBR. Au total, 1 201 Canadiens ont répondu au questionnaire en septembre et octobre 2010. Les résultats peuvent être considérés comme exacts, avec une marge d'erreur de 2,9 %, 19 fois sur 20. La réponse à la plupart des questions faisait appel à une échelle de un à six, où six indiquait un accord, une préoccupation ou un soutien élevé, tandis qu'un marquait un accord, une préoccupation ou un soutien faible. Pour la deuxième fois, une partie des répondants ont été joints au téléphone (401 en 2010; 600 en 2009) et d'autres en ligne (800 en 2010; 600 en 2009) dans le cadre d'un processus de transition graduelle vers un sondage réalisé entièrement par voie électronique.
Quelques mots sur la FRBR. Créée en 1964, la FRBR a pour mission de réduire les décès et les blessures causés par les accidents de la route. À titre d'institut de sécurité routière national, indépendant et philanthropique, la FRBR travaille à concevoir, promouvoir et mettre en application des programmes et des politiques efficaces, reposant sur de solides recherches. La FRBR est un organisme de bienfaisance indépendant qui s'appuie sur des subventions, des contrats et des dons pour fournir des services au public. Consultez notre site au www.tirf.ca.
Renseignements:
Sara Oglestone
Directrice, Marketing et communications
613-238-5235 (bureau)
1-877-238-5235 (sans frais)
[email protected]
www.tirf.ca
Partager cet article