De nouvelles accusations criminelles portées contre 11 pompiers justifient encore plus un boycott international des Jeux mondiaux des policiers et pompiers Montréal 2017
MONTRÉAL, le 9 oct. 2014 /CNW Telbec/ - L'Association des pompiers de Montréal dénonce comme étant une escalade de la provocation les accusations criminelles portées contre 11 autres pompiers montréalais, au cours des dernières heures, dans le sillon des événements du 18 août dernier à l'Hôtel de ville de Montréal.
« Ces accusations portées contre 11 autres pompiers qui s'ajoutent au 41 déjà accusés sont une motivation supplémentaire au boycott annoncé aujourd'hui de la tenue des Jeux mondiaux des policiers et pompiers Montréal 2017 qui doivent se dérouler, dans la métropole, du 28 juillet au 6 août 2017, avec des retombées escomptées de près de 100 M$. Pour les pompiers montréalais, ces Jeux Mondiaux en cette année du 375e anniversaire de Montréal ne sont rien de moins aujourd'hui que les Jeux de la honte de Montréal » a dit le président de l'Association des pompiers.
Monsieur Martin a fait savoir que le syndicat défendrait jusqu'au bout ces pompiers nouvellement accusés, à l'instar des 41 autres qui ont tous plaidés non coupables. Pour le leader syndical, cet acharnement de la part de la ville de Montréal fait la preuve manifeste de la grossière intransigeance de l'administration Coderre, face au dossier des caisses de retraite, des mesures disciplinaires et des 6 congédiements de pompiers.
Tout cela est à la source de ce boycott, a poursuivi le président de l'Association qui a indiqué que les pompiers n'avaient pas arrêté cette décision à la légère et de gaité de cœur, mais, que celle-ci était devenue nécessaire et incontournable en raison du bris du lien de confiance avec l'administration Coderre et de l'absence du sentiment essentiel de fierté d'appartenance.
Toute participation à ces Jeux Mondiaux des policiers et pompiers en 2017 serait indécente dans le contexte actuel et cautionnerait l'administration Coderre comme la direction du Service de prévention des incendies de Montréal avec lesquelles les 2 400 pompiers sont aujourd'hui en rupture de ban.
L'Association des pompiers de Montréal va aussi lancer, en parallèle, un appel mondial au boycott auprès de tous les partenaires, syndicats et associations de pompiers, à l'échelon international, dans le but de les sensibiliser au cœur même du conflit opposant leurs confrères montréalais à l'administration municipale et aux autorités gouvernementales. Monsieur Martin a conclu en se disant convaincu que les organisations syndicales internationales hésiteraient sûrement à coopérer avec des partenaires qui renient leur parole, leurs engagements et leur signature.
SOURCE : Association des pompiers de Montréal
Source : Ronald Martin, président, Association des pompiers de Montréal, Info : Alexandre Dumas, 514-898-4636 (cellulaire), 514-845-7068 (ligne directe), [email protected]
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