De nouvelles coupures de postes effectuées dans les services de contrôle de sécurité des aéroports compromettront la sécurité des voyageurs et rallongeront les délais d'attente English
Des employés des services de contrôle de sécurité seront affectés par des coupures de postes alors que le nombre de postes de gestion hautement rémunérés augmentera
MONTRÉAL ET HALIFAX, le 14 mai 2012 /CNW/ - L'élimination de centaines de postes dans les services de contrôle de sécurité des aéroports au Québec et au Canada atlantique menacera la sécurité des passagers et augmentera les délais d'attente des voyageurs.
« Les employés des services de contrôle de sécurité des aéroports doivent déjà composer avec des demandes et des défis considérables en matière de protection de la sécurité des passagers et de maintien du niveau de service à la clientèle », a affirmé Ken Neumann, directeur national du Syndicat des Métallos au Canada.
« Vous ne pouvez pas éliminer des centaines de postes de sécurité de première ligne sans mettre en péril ces services essentiels », a poursuivi M. Neumann.
Le Syndicat des Métallos représente les employés des services de contrôle dans les aéroports du Québec et du Canada atlantique. Les employés des services de contrôle à ces aéroports travaillent pour Securitas Transport Aviation Security Ltd., qui fournit des services en vertu d'un contrat conclu avec l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA), un organisme du gouvernement fédéral.
« Nous demandons au gouvernement fédéral et à l'ACSTA d'intervenir immédiatement dans ce dossier urgent et de mettre fin à ces coupures potentiellement nuisibles », a précisé M. Neumann.
Le Syndicat des Métallos a été informé par Securitas que la société éliminera l'équivalent de quelque 130 postes à temps plein dans des aéroports du Québec et du Canada atlantique. Compte tenu du fait que de nombreux employés des services de contrôle de sécurité travaillent à temps partiel, les coupures pourraient se traduire par plus de 250 postes perdus, selon les estimations du Syndicat des Métallos.
« Les heures des d'employés des services de contrôle seront réduites, et il y aura moins de personnes pour faire le travail », a souligné Michel Courcy, un représentant du Syndicat des Métallos pour les employés des services de contrôle des aéroports du Québec. « Nous croyons qu'il est inévitable que ces coupures, si elles sont mises en œuvre, compromettent la sécurité des passagers et augmentent les délais d'attente des voyageurs. »
Alors que des centaines d'employés des services de contrôle de sécurité des aéroports font face à un congédiement - ou, pour de nombreux autres, à une rétrogradation - le Syndicat des Métallos a appris que Securitas prévoit embaucher des douzaines de gestionnaires bien rémunérés, a déclaré Lawrence McKay, coordonnateur du Syndicat des Métallos dans la région du Canada atlantique.
« C'est un scandale et une véritable claque à la figure des voyageurs qui paient des frais considérables pour les contrôles de sécurité dans ces aéroports », a affirmé M. McKay.
« Il est inexcusable que l'ACSTA et le gouvernement fédéral acceptent davantage de coupures aux services de contrôle de sécurité tout en acceptant une augmentation du nombre de postes de gestion hautement rémunérés. »
Les employés des services de contrôle de sécurité des aéroports gagnent un salaire de base de seulement 15,57 $ l'heure.
Ken Neumann, directeur national du Syndicat des Métallos pour le Canada, 416-544-5990
Michel Courcy, permanent syndical du Syndicat des Métallos pour le Québec, 450-656-1113, 514-793-6373 (cell.), [email protected]
Lawrence McKay, coordonnateur régional du Syndicat des Métallos pour le Canada atlantique, 506-857-0999, 506-874-9240 (cell.), [email protected]
Bob Gallagher, Communications, Syndicat des Métallos, 416-544-5966, 416-434-2221, [email protected]
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