De nouvelles données sur les déchets sauvages montrent que le bannissement des sacs à Montréal est une escroquerie verte
Les sacs d'emplettes en plastique représentent seulement 0,4 % des déchets sauvages en Amérique du Nord
MONTRÉAL, le 15 août 2017 /CNW/ - De nouvelles études réalisées auprès de grandes municipalités d'Amérique du Nord sur les déchets sauvages (articles abandonnés dans l'environnement) et partagées avec le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal prouvent que la loi du maire Denis Coderre bannissant les sacs d'emplettes en plastique minces est une loi basée sur de la fiction, et non sur des faits, et que le bannissement des sacs en plastique minces, prévu pour le 1er janvier 2018, doit être immédiatement révoqué si la ville se soucie véritablement de l'environnement et du développement durable.
Quarante-quatre (44) études portant sur les déchets sauvages commandées par des municipalités telles que San Francisco, Toronto et San Jose et qui, au total, ont analysé 102 951 observations portant sur les déchets sauvages prouvent que les sacs d'emplettes en plastique représentent seulement 0,4 % de l'ensemble des déchets sauvages, soit moins d'un‑demi pour cent.
Les déchets sauvages constituaient la principale raison fournie au public par le maire Denis Coderre et le conseiller Réal Ménard pour expliquer le bannissement à Montréal des sacs en plastique minces, à savoir que les sacs représentaient une menace importante de déchets sauvages. Les 44 études réalisées par les municipalités sur les déchets sauvages ont révélé que c'était faux. Les sacs représentent moins d'un‑demi pour cent de tous les déchets sauvages, soit 0,4 %.
Selon l'Association canadienne de l'industrie des plastiques (ACIP), les vérifications effectuées sur les déchets sauvages fournissent la preuve scientifique que la Ville de Montréal et le maire Denis Coderre sont dans l'erreur. Les déchets sauvages ne sont pas une excuse pour bannir les sacs en plastique légers. Le fait de les utiliser comme prétexte pour bannir les sacs revient à se livrer à du blanchiment écologique.
« Montréal ne veut pas être accusée de faux environnementalisme et de blanchiment écologique », a déclaré Marc Robitaille, président-directeur général d'Omniplast et membre de l'ACIP. « Il ne fait aucun doute que la ville doit révoquer son bannissement des sacs d'emplettes en plastique minces, tout comme Chicago l'a fait un peu plus tôt cette année, si elle souhaite être considérée comme une bonne gestionnaire de l'environnement. »
Selon M. Robitaille, «Les décisions environnementales de cette nature doivent être basées sur des données scientifiques et factuelles. Il n'y avait aucune donnée disponible lorsque le bannissement a été introduit, mais aujourd'hui, nous disposons d'éléments probants pour agir correctement, c'est-à-dire abroger la loi portant sur le bannissement. »
Le maire de Chicago, Rahm Emanuel, a publiquement qualifié l'interdiction des sacs en plastique minces ainsi que le passage à des sacs plus épais de 50 microns de véritable « blague ». Depuis le 1er janvier 2017, l'interdiction des sacs minces a été abrogée à Chicago puisque celle-ci ne s'est pas avérée efficace pour réduire la quantité de plastique. En fait, l'interdiction a forcé les consommateurs à utiliser des sacs d'emplettes en plastique plus épais de 50 microns, qui contiennent trois fois plus de plastique que les sacs plus minces de 17 microns.
« Ce qu'il est particulièrement intéressant de noter dans les données recueillies sur les déchets sauvages en Amérique du Nord, c'est que les déchets sauvages ne sont pas un problème ici au Québec ou au Canada, mais qu'ils en sont un en Europe », a ajouté M. Robitaille. « Un rapport de 2011 établi par Bio Intelligence Service montre que le taux de déchets sauvages causés par les sacs en plastique en Europe est nettement plus élevé qu'en Amérique du Nord, s'établissant à 4,6 % contre 0,4 %. » (Évaluation des impacts des diverses options visant à réduire l'utilisation des sacs en plastique à usage unique menée par Bio Intelligence de l'UE en 2011, page 56)
Les résultats des 44 études portant sur les déchets sauvages en Amérique du Nord ont été fournis par MGM Management, l'une des plus importantes entreprises d'experts-conseils spécialisées dans la vérification des déchets sauvages dans le secteur municipal. Et leurs conclusions correspondent au travail de vérification réalisé par Keep America Beautiful et Environmental Resources, LLC.
À propos de MGM Management
MGM Management est une entreprise canadienne d'experts-conseils en environnement menant depuis des décennies des audits de déchets sauvages pour des gouvernements partout en Amérique du Nord. Les trois principaux secteurs d'expertise de MGM Management sont les suivants : responsabilité commerciale du cycle de vie (responsabilité en matière de recyclage et d'emballage, gestion des déchets et déchets industriels et dangereux), traitement de l'eau et des eaux usées (puits, traitement de l'eau, réseaux de distribution d'eau et eaux usées) et études environnementales.|
À propos de l'Association canadienne de l'industrie des plastiques (ACIP)
Depuis 1943, l'Association canadienne de l'industrie des plastiques s'applique à assurer la durabilité de l'industrie des plastiques au Canada et au-delà en agissant comme chef de file dans la défense des intérêts de la chaîne de valeur des matières plastiques, y compris les fournisseurs de résine et matières premières, les transformateurs, les fournisseurs d'équipement, les entreprises de recyclage et les propriétaires de marque.
Cliquez ici pour obtenir un exemplaire de l'étude menée par MGM Management ou de la lettre du Bureau du sous-ministre adjoint au développement durable et à la qualité de l'environnement encourageant la distribution des données.
https://www.plastics.ca/PlasticTopics/EnvironmentalSustainability/SustainablilityResources?lang=fr
Pour plus d'information, communiquez avec :
M. Marc Robitaille
Omniplast
Président-directeur général
Courriel : [email protected]
Tél. : 514 710-4369
DÉBOULONNER LE MYTHE DES DÉCHETS SAUVAGES DE SACS EN PLASTIQUE. LES SACS NE COMPOSENT QUE 0,4 % DE L'ENSEMBLE DES DÉCHETS SAUVAGES AU QUÉBEC.
Les sacs d'emplettes en plastique ne composent que 0,4 % de l'ensemble des déchets sauvages en Amérique du Nord et ne représentent donc pas un problème de déchets sauvages au Canada et aux États-Unis.
- Cette conclusion est fondée sur des preuves scientifiques fournies par MGM Management, l'une des plus importantes entreprises spécialisées dans les audits de déchets sauvages accumulés en Amérique du Nord.
- MGM Management a analysé les résultats de 44 études sur les déchets sauvages commandées par des municipalités de partout au Canada et aux États-Unis, se fondant sur l'audit de 4 400 sites et 102 951 observations sur les déchets sauvages. La firme a conclu que les sacs d'emplettes en plastique ne composent que 0,4 % de l'ensemble des déchets sauvages.
- Que ce soit à San Francisco, à San Jose ou à Toronto, les sacs d'emplettes en plastique ne composent qu'une infime partie des déchets sauvages.
Le taux de déchets sauvages composés par des sacs en plastique est considérablement plus élevé au sein des États membres de l'UE, soit 4,6 %.
- Les estimations liées aux déchets sauvages composés par des sacs en plastique présentées dans un rapport de Bio Intelligence de l'UE en 2011 et référencées par RECYC-Québec montrent que le taux moyen de déchets sauvages composés de sacs en plastique dans les États membres de l'UE est de 4,6 %, soit beaucoup plus élevé que celui de 0,4 % observé en Amérique du Nord.
- Le rapport de Bio Intelligence de l'UE montre également que la quantité de sacs en plastique devenus déchets sauvages varie de 1 % à 10 % sur l'ensemble du continent, mais qu'elle représente beaucoup moins de 1 % dans des pays comme le Danemark, l'Allemagne et les Pays-Bas. Les déchets sauvages provenant du sac en plastique ne sont donc pas considérés comme un problème important dans ces pays puisque les systèmes de gestion des déchets y sont très développés, tout comme au Québec. (Évaluation des impacts des diverses options visant à réduire l'utilisation des sacs en plastique à usage unique menée par Bio Intelligence de l'UE en 2011, page 56)
- Le taux de déchets sauvages de 0,4 % observé au Québec par MGM Management correspond davantage aux taux enregistrés en Allemagne et au Danemark puisque la province est dotée d'un système de gestion des déchets et des sacs de classe mondiale très efficace.
Qui est MGM Management?
- MGM Management est une entreprise canadienne d'experts-conseils en environnement menant depuis des décennies des audits de déchets sauvages pour des gouvernements partout en Amérique du Nord. Ses trois principaux secteurs d'expertise sont les suivants : responsabilité commerciale du cycle de vie (responsabilité en matière de recyclage et d'emballage, gestion des déchets sauvages et déchets industriels/dangereux), traitement de l'eau et des eaux usées (puits, traitement de l'eau, réseaux de distribution d'eau et eaux usées) et études environnementales.
- Sur la base des travaux réalisés par Dan Syrek, de la Californie, l'un des pionniers en matière d'audit de déchets sauvages en Amérique du Nord, MGM Management a mis au point une méthodologie caractérisée par une grande rigueur statistique afin d'auditer les déchets sauvages individuels de grande et petite taille. À la suite d'un examen par des pairs, cette méthodologie a été reconnue statistiquement acceptable il y a quelques années lors d'un procès en Californie opposant la Ville de San Francisco et le cigarettier Philip Morris USA.
SOURCE Association canadienne de l'industrie des plastiques
M. Marc Robitaille, Omniplast, Président-directeur général, Courriel : [email protected], Tél. : 514 710-4369
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