De nouvelles instances pour un meilleur développement du système d'éducation supérieure
Nouvelles fournies par
Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université09 nov, 2016, 11:53 ET
MONTRÉAL, le 9 nov. 2016 /CNW Telbec/ - La Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université (FQPPU) participe aujourd'hui aux consultations sur la création d'un Conseil des universités du Québec, d'un Conseil des collèges du Québec ainsi que d'une Commission mixte de l'enseignement supérieur.
À l'occasion de ces rencontres avec MM. Claude Corbo et Guy Demers, elle fera valoir ce qu'elle défend depuis longtemps, soit que la création d'un Conseil des universités doit permettre un développement optimal du réseau universitaire en faisant reposer les décisions politiques et administratives qui l'affectent sur des données fiables et un travail d'analyse indépendant et impartial. Toutefois, si le document de consultation préparé par le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur (MEES) insistait beaucoup sur les questions d'évaluation des programmes d'enseignement universitaire, la FQPPU a la forte conviction que les mandats qui seront confiés au futur Conseil des universités doivent être beaucoup plus larges.
« Pour les professeurs d'université, il est impératif qu'un futur Conseil des universités se penche sur les questions de financement et d'administration du réseau universitaire, comme le faisait l'ancien Conseil aboli en 1993 », soutient Jean-Marie Lafortune, président. « Depuis plusieurs années, nos propres travaux démontrent que des biais structurels dans le financement affectent le développement de tout le réseau. Il est temps que l'on prenne ces questions au sérieux et qu'un organisme indépendant et multipartite puisse fournir des avis éclairés sur ces questions, en toute transparence ».
Le système universitaire québécois n'évoluant pas en vase clos, il importe aussi pour la FQPPU que le Conseil des universités entretienne des liens avec les autres niveaux d'enseignement, en particulier le secteur collégial, d'où la pertinence de mettre sur pied une instance dédiée. « Nous pensons qu'une Commission mixte permettra des économies d'échelle, notamment en étudiant la possibilité pour les universités et les cégeps de partager des infrastructures, ainsi que la reconnaissance des compétences », renchérit M. Lafortune.
La FQPPU réitère donc son soutien à la mise sur pied de nouvelles instances, dans la mesure où on leur donne la légitimité, les ressources et les outils nécessaires pour documenter les aspects qui affectent véritablement le système d'éducation supérieure québécois. La Fédération est aussi disposée à partager son savoir-faire, notamment en matière de financement des universités, question pour laquelle elle a acquis une expertise reconnue.
Depuis 1991, la FQPPU représente la majorité des professeures et professeurs réguliers dans les universités francophones et anglophones du Québec.
Le mémoire produit par la FQPPU dans le cadre de ces consultations est disponible ici : http://bit.ly/2fSnrg4
SOURCE Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université
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