Diminution de l'âge du test de référence concernant le cancer de la prostate
TORONTO, le 4 sept. 2013 /CNW/ - Cancer de la Prostate Canada (CPC) a publié aujourd'hui de nouvelles recommandations qui donneront aux Canadiens un moyen de jouer un rôle plus actif dans la surveillance du plus grand risque de cancer chez les hommes : le cancer de la prostate. Selon un sondage national récent, même si 87 % des Canadiens de 35 ans et plus craignent le cancer de la prostate, moins de la moitié prévoit subir un examen au cours des 12 prochains mois - même si un diagnostic précoce accroît les chances de survie.
« Cancer de la Prostate Canada reconnaît que les hommes ont besoin d'être mieux informés au sujet des tests de dépistage du cancer de la prostate, en particulier le test sanguin de dosage de l'antigène prostatique spécifique (APS), dit le Dr Stuart Edmonds, vice-président de la Recherche, de la Promotion de la santé et du Soutien des survivants à Cancer de la Prostate Canada. Pour corriger ces lacunes, nous avons procédé à un examen approfondi des faits probants et en nous basant sur les résultats obtenus, nous avons élaboré notre principale recommandation, à savoir que les hommes devraient subir un test de référence de l'APS dans la quarantaine au lieu d'attendre la cinquantaine. »
« Les taux d'APS peuvent varier d'un homme à l'autre, de sorte qu'un test au début de la quarantaine peut servir de base et nous permettre de mieux personnaliser le suivi clinique », explique le porte-parole de Cancer de la Prostate Canada, le Dr Rajiv Singal, urologue à l'hôpital général de Toronto Est et professeur adjoint à l'Université de Toronto. « L'ASP est un marqueur important d'une maladie qui peut être asymptomatique. »
CPC recommande également que la décision de mettre fin aux tests de l'APS soit fondée sur le risque individuel plutôt que sur un moment arbitraire comme l'atteinte de 70 ans. « Les hommes vivent plus longtemps et leur vie ne devrait pas être abrégée ou diminuée par le cancer de la prostate, dit le Dr Edmonds. La décision de cesser les tests doit être prise par l'homme et son médecin de premier recours. »
« Certains hommes courent un risque accru en raison de l'ethnicité (Noirs d'origine africaine ou caribéenne), de leurs antécédents familiaux de cancer de la prostate ou de leur âge, dit le Dr Singal. Les hommes à risque élevé devraient en parler à leur médecin de premier recours avant 40 ans même. Cependant, au cours de mes 18 ans d'exercice, la majeure partie des cancers virulents que j'ai observés étaient apparus chez des hommes qui n'avaient en apparence aucun facteur de risque, ce qui souligne l'importance des tests de référence. »
Les Canadiens sont craintifs et incertains des mesures à prendre
Les recommandations de Cancer de la Prostate Canada aideront à atténuer la confusion, l'incertitude et la peur chez les Canadiens. Selon un sondage en ligne auprès des hommes de 18 ans et plus, 55 % des répondants ne connaissaient pas ou sous-estimaient le risque de cancer de la prostate au cours de leur vie.
Seulement 16 % des répondants ont su dire correctement qu'un homme sur sept risque d'être atteint du cancer de la prostate au cours de sa vie.
Un peu moins de la moitié (44 %) des répondants a reconnu qu'ils hésitaient à subir un test de dépistage du cancer de la prostate. Cancer de la Prostate Canada trouve également préoccupant que les trois quarts des hommes (74 %) présument qu'un résultat positif à un test mène inévitablement à des traitements. Le test de l'APS est avant tout un moyen de surveiller la santé de la prostate. Un test qui décèle des anomalies ne veut pas dire qu'il y aura nécessairement des traitements.
« Nous avons publié nos recommandations parce que nous croyons qu'il est essentiel que les hommes amorcent ces discussions importantes avec les professionnels de la santé qui prennent soin d'eux, déclare Rocco Rossi, président et chef de la direction de Cancer de la Prostate Canada. Un cancer non traité et de stade avancé peut avoir des effets physiques et psychosociaux dévastateurs; les hommes doivent devenir des consommateurs de soins de santé avertis et les propres défenseurs de leur santé. »
« Compte tenu de la surveillance et des options de traitement possibles, il est inexcusable que le cancer de la prostate puisse passer inaperçu ou être négligé, ajoute le Dr Singal. Nous comprenons pleinement que les hommes puissent craindre le processus - mais sans une vérification rapide, nous ne pouvons pas savoir ce qu'il en est vraiment. Il est essentiel pour leur santé et leur bien-être que les Canadiens soient informés, parlent à leur médecin et passent les examens. »
Le cancer de la prostate est le cancer le plus courant chez les Canadiens : un homme sur sept en sera atteint au cours de sa vie. Cancer de la Prostate Canada finance des programmes indispensables de sensibilisation et d'éducation du public, de défense des droits, de soutien des hommes atteints et de recherche sur la prévention, le dépistage, le traitement et la guérison du cancer de la prostate. Pour en savoir plus, visitez prostatecancer.ca et suivez-nous sur Twitter et Facebook.
Rouleau B vidéo: http://cnw.pathfireondemand.com/viewpackage.action?packageid=733
SOURCE : Prostate Cancer Canada
Elissa Freeman
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