De passage dans le Nord du Québec - Le président de la CSQ exige des efforts
supplémentaires pour aider les peuples autochtones
MONTRÉAL, le 11 nov. /CNW Telbec/ - "Trente-quatre ans après la signature de la Convention de la Baie James et du Nord québécois (CBJNQ), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) réclame du gouvernement du Québec qu'il soutienne davantage les développements socioéconomique et culturel des peuples autochtones afin qu'ils soient en mesure de mieux affronter les défis majeurs qu'ils rencontrent."
Tel est le message qu'entend livrer aujourd'hui le président de la CSQ, M. Réjean Parent, à l'occasion d'une importante tournée qu'il effectue dans le Nord québécois.
M. Parent profitera de son passage dans cette région du Québec pour rencontrer les membres des syndicats CSQ œuvrant dans le Nord québécois ainsi que des représentants de la communauté autochtone. Il discutera avec eux des enjeux de la prochaine négociation dans le secteur public, notamment ceux touchant le réseau de l'éducation, ainsi que des réalités socioéconomiques qui affectent leur communauté.
Des responsabilités sociales négligées
Dans cet esprit, le président de la CSQ interpelle le gouvernement du Québec pour lui rappeler ses responsabilités à l'égard des communautés autochtones.
"Les responsabilités du gouvernement du Québec à l'égard de ces communautés vont bien au-delà des conventions signées. Il a également de sérieuses responsabilités sociales envers elles et, en ce sens, il doit prendre les moyens concrets pour mettre rapidement fin au sous-financement en éducation, aux graves problèmes de santé et de détresse des jeunes, à la situation de pauvreté qui accable les familles, au manque de logements décents, ainsi que de faire en sorte d'améliorer l'accessibilité de l'ensemble des services publics de qualité pour toutes et tous", déclare M. Réjean Parent.
Des changements climatiques inquiétants
Outre les questions socioéconomiques, M. Parent soutient que les communautés autochtones du Nord du Québec font également face à l'important défi lié aux changements climatiques qui menacent leur mode de vie traditionnel ainsi que leur avenir.
"Les membres de la CSQ ont toujours démontré une grande préoccupation pour les questions environnementales. Notre centrale syndicale a d'ailleurs créé, et soutient depuis seize ans, le réseau des Établissements verts Brundtland (EVB-CSQ) qui a pour mission de transmettre aux jeunes et aux adultes ces valeurs que sont l'écologie, le pacifisme, la solidarité et la démocratie. En ce sens, nous sommes extrêmement inquiets par les profonds changements climatiques qui sont littéralement en train de changer le visage du Nord du Québec, entraînant de graves conséquences pour les gens qui y vivent", déplore le président de la CSQ.
Un gouvernement conservateur plus responsable en environnement
M. Parent lance donc un appel sans ambiguïté au premier ministre
"Nous interpellons également le gouvernement conservateur à
Profil de la CSQ
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) représente plus de 170 000 membres, dont près de 100 000 font partie du personnel de l'éducation. Elle est l'organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. Elle compte dans ses rangs le personnel de l'éducation de la Commission scolaire Crie et de la Commission scolaire Kativik. Le personnel enseignant et de soutien scolaire est regroupé au sein de l'Association de l'enseignement du Nouveau-Québec (AENQ), fondée en 1971, et affiliée à la CSQ. Par ailleurs, le Syndicat des professionnelles et professionnels en milieu scolaire du Nord-Ouest représente le personnel professionnel de la Commission scolaire Crie, alors que le Syndicat des professionnelles et professionnels de l'Ouest de Montréal représente celui de la Commission scolaire Kativik.
Renseignements: Dany St-Jean, Attaché de presse CSQ, Cell.: (514) 212-5457, [email protected]; Source: Claude Girard
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