- La FCIQ dévoile une étude sur la surenchère -
L'ÎLE-DES-SŒURS, QC, le 30 mai 2018 /CNW Telbec/ - La Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) vient de publier une étude qui démontre que la proportion de propriétés résidentielles vendues à un prix supérieur au prix demandé est en hausse depuis un an dans chacune des six régions métropolitaines de recensement (RMR) de la province.
Le marché immobilier résidentiel québécois est présentement sur une belle lancée : les ventes sont en hausse tandis que l'offre de propriétés à vendre recule. « Dans ce contexte, on observe une pression accrue sur les prix et les situations d'offres multiples sont plus fréquentes » explique Paul Cardinal, directeur du service Analyse du marché de la FCIQ. « Lorsqu'une vente est réalisée à un prix supérieur au prix demandé, nous parlons de phénomène de surenchère » poursuit-t-il.
Ce sont dans les régions de Montréal et de Gatineau, où le nombre de mois d'inventaire est le plus bas, que ce phénomène est le plus répandu. Dans la région de Montréal, où le marché est à l'avantage des vendeurs, c'est une propriété sur dix qui s'est vendue plus cher que le prix demandé. Dans la région de Gatineau, cette proportion est de 7,2 %, ce qui correspond à environ une vente sur 14.
Ce sont généralement les plex (petits immeubles locatifs de deux à cinq logements) qui font davantage l'objet de surenchère. C'est notamment le cas dans les RMR de Montréal, de Québec, de Sherbrooke et de Trois-Rivières. La région de Gatineau fait ici exception, les unifamiliales y dominant à ce chapitre.
La région de Montréal se démarque
C'est dans la région de Montréal, seul marché résolument à l'avantage des vendeurs, que la surenchère est plus répandue et que le phénomène a pris le plus d'ampleur au cours de la dernière année. Les vendeurs y sont en position de force lors des négociations, en particulier sur l'île de Montréal.
Dans le segment de l'unifamiliale, plusieurs municipalités de l'Ouest de l'île ressortent du lot, par exemple Pointe-Claire (31 %), Kirkland (26 %), Beaconsfield (25 %), Dollard-des-Ormeaux (21 %) et Dorval (20 %), qui affichent des niveaux impressionnants de surenchère. La palme revient toutefois au secteur Rosemont/La Petite-Patrie, où près d'une vente d'unifamiliale sur trois au cours des 12 derniers mois a fait l'objet de surenchère.
Du côté de la copropriété, les proportions de surenchères sont plus faibles, car il y a moins de rareté sur le marché. Pourtant, des secteurs comme Le Plateau-Mont-Royal, Rosemont/La Petite-Patrie, Villeray/Saint-Michel/Parc Extension, Outremont et Le Sud-Ouest sont dignes de mention, avec des proportions variant de 12 % à 16 %.
Finalement, dans certains secteurs centraux, les plex sont tellement prisés que le prix de vente de plus du quart des transactions conclues dans ce segment a dépassé le prix demandé. C'est ce qui a été observé notamment dans Verdun/île-des-Sœurs, Rosemont/La Petite-Patrie, Le Sud-Ouest et Le Plateau-Mont-Royal.
Combien fallait-il débourser au-dessus du prix demandé?
Nous avons calculé l'écart, en dollars et en pourcentage, du prix de vente par rapport au prix demandé dans les cas de surenchère pour chacune des RMR. Or, les différences en pourcentage ne semblent pas si importantes d'une région à l'autre : ils varient de 2,5 %, à Gatineau, à 3,7 %, à Québec. Mais bien sûr, en dollars, c'est dans la RMR de Montréal que les écarts sont les plus importants, les acheteurs engagés dans des offres multiples ayant payé en moyenne 15 072 $ de plus que le prix demandé par les vendeurs. Viennent ensuite les RMR de Québec et de Sherbrooke, avec des primes de 10 030 $ et de 7 958 $ respectivement.
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À propos de la Fédération des chambres immobilières du Québec
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SOURCE Fédération des chambres immobilières du Québec
Jacynthe Alain, Directrice adjointe, Communications et relations publiques, Fédération des chambres immobilières du Québec, Cell. : 514 647-8249, [email protected]
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