De quoi devrions-nous se réjouir du Budget fédéral ?
QUÉBEC, le 5 mars /CNW Telbec/ - Le Budget fédéral présenté hier par le ministre Jim Flaherty déçoit le Conseil de l'industrie forestière par l'inadéquation et la faiblesse de ses moyens.
"Pour pouvoir bénéficier des quelques moyens intéressants du budget du ministre Flaherty, il faudra avoir survécu".
"Pour pouvoir bénéficier de la détaxation de la machinerie de production importée, il faudra avoir survécu".
"Pour pouvoir se lancer dans des projets novateurs, il faudra avoir survécu".
"L'essentiel pour la plupart de nos entreprises, aurait été d'obtenir du refinancement à un taux commercial pour passer à travers la crise". Voici comment a résumé la réaction du CIFQ, M. Guy Chevrette, son président-directeur général.
Pour le CIFQ, le gouvernement fédéral n'a pas fait montre d'une compréhension minimale de la situation critique vécue par l'industrie forestière. Pourtant ce même gouvernement avait compris l'urgence d'agir dans le domaine de l'automobile pour les quelques 500 000 travailleurs et il ne suit pas la même logique pour les 825 000 travailleurs du secteur forestier. Pourquoi ?
"Le gouvernement peut encore corriger la situation s'il le veut.", de déclarer le PDG.
À propos du CIFQ
Le Conseil est le porte-parole de l'industrie forestière du Québec. À elles seules, les entreprises de sciage résineux et feuillu, de déroulage, de pâtes, papiers, cartons et de panneaux œuvrant au Québec génèrent 12,9 milliards $ en activité économique chaque année, près de 4 milliards $ en salaires et avantages sociaux dont près de 1,5 milliard $ est retourné aux gouvernements sous forme de taxes et d'impôts payés par les entreprises et les travailleurs.
Renseignements: Hellen Després, Adjointe administrative, Conseil de l'industrie forestière du Québec, (418) 657-7916, poste 447
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