Début des consultations parlementaires sur la fiscalité - Les groupes sociaux dans la rue pour exiger la redistribution de la richesse
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Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics03 sept, 2015, 11:20 ET
QUÉBEC, le 3 sept. 2015 /CNW Telbec/ - Les groupes sociaux sortent dans la rue au premier jour des consultations sur le rapport Godbout, issu de la Commission d'examen sur la fiscalité québécoise. Les groupes dénoncent les recommandations de ce rapport, principalement celles d'augmenter les taxes et tarifs en échange de baisses d'impôts. Les groupes ont profité de cette action pour lancer un document permettant de se positionner sur ces enjeux. Ce rassemblement est le prélude d'un automne de mobilisations massives pour s'opposer à des choix idéologiques qui démantèlent le filet social québécois. Afin de lancer un message clair au président du Conseil du Trésor, Martin Coiteux, les personnes mobilisées ont laissé des mains rouges devant ses bureaux.
« Sans surprise, le dialogue social annoncé lors de la constitution de la Commission Godbout, n'a jamais eu lieu ! », constate Véronique Laflamme, de la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics (Coalition Main rouge). « L'impact social serait énorme si le gouvernement allait de l'avant avec les recommandations de cette Commission, ce qu'il semble s'apprêter à faire. Pendant que les banques, les grandes entreprises et les personnes les mieux nanties s'en sortiraient gagnantes, c'est la grande majorité de la population qui s'appauvrirait », ajoute-elle.
« Nous n'en voulons pas de ce modèle ! Les baisses d'impôts, sous la forme proposée, sont un cadeau empoisonné ! », renchérit Anne-Valérie Lemieux-Breton, de la Coalition pour la justice sociale de Québec-Chaudière-Appalaches. « Ces dernières années, ce sont justement les baisses d'impôts successives qui ont privé le gouvernement d'importants revenus. Ces choix ont mené à des coupes dans les services, à une augmentation des inégalités puis à des hausses de taxes et de tarifs » s'insurge-t-elle.
La Coalition Main rouge a profité de l'occasion pour lancer un document informant la population des véritables conséquences d'une telle fiscalité régressive. Cet outil rappelle que l'objectif ultime d'une réforme de la fiscalité n'est pas de baisser les impôts, mais bien de mieux financer les services publics et les programmes sociaux. « Ce document vient s'ajouter au matériel de la campagne 10 milliards $ de solutions, nous avons les moyens de faire autrement », informe madame Laflamme qui ajoute que «cette campagne démontre que des solutions fiscales justes existent et permettraient de renflouer les coffres de l'État de plusieurs milliards de dollars sans appauvrir la population ».
L'austérité budgétaire, qui menace actuellement la survie même des services publics et des programmes sociaux, n'est pas une fatalité ! Les groupes sociaux comptent multiplier les mobilisations pour un meilleur partage de la richesse au cours de l'automne.
SOURCE Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics
Véronique Laflamme, 418 956-3403 (cell.); Kim De Baene, 514 222-4912 (cell.)Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics; Anne-Valérie Lemieux-Breton, 418-208-1530 (cell.), Coalition pour la justice sociale de Québec-Chaudière-Appalaches; @Nonauxhausses #10milliards
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