TORONTO, le 13 sept. 2017 /CNW/ - Un résident ontarien a déposé un recours collectif proposé à la Cour supérieure de justice de l'Ontario, réclamant 550 millions de dollars en dommages au nom des victimes canadiennes de l'acte de piratage informatique majeur des renseignements personnels d'Equifax, l'agence d'évaluation du crédit des consommateurs.
Equifax a diffusé un communiqué le 7 septembre 2017, dans lequel elle a divulgué que les criminels ont exploité la vulnérabilité d'une application d'un site Web américain pour obtenir les numéros d'assurance sociale, les dates de naissance, les noms, les adresses, les numéros de carte de crédit et d'autres renseignements personnels d'identification de milliers de consommateurs américains ainsi que d'un nombre non divulgué de Canadiens. Equifax a créé un site Web dédié afin de fournir des renseignements aux consommateurs américains pouvant avoir été touchés, mais il n'existe aucune façon pour les Canadiens de déterminer s'ils ont été touchés.
« L'ampleur de la violation de la sécurité ne se compare virtuellement à aucune autre violation antérieure, explique Jean-Marc Leclerc, partenaire du cabinet d'avocats Sotos. Les détaillants ne stockent habituellement pas de renseignements sur les numéros d'assurance sociale, ils n'effectuent pas de suivi sur les factures ni ne conservent de registres des produits achetés à crédit. Equifax le fait. La lutte contre le vol d'identité dure des années, au cours desquelles la capacité d'un consommateur à obtenir quoi que ce soit au moyen du crédit se trouve compromise : acheter une maison, louer un logement ou obtenir une carte ou une marge de crédit. »
À la date d'émission de la demande de règlement, Equifax n'avait fourni aucun renseignement aux Canadiens touchés par l'intrusion du système. En conséquence, le recours collectif proposé cherche à obtenir un ordre de la Cour obligeant Equifax à aviser les Canadiens touchés.
Le recours collectif proposé inclut tous les résidents du Canada dont les renseignements étaient stockés dans les bases de données d'Equifax et auxquels il a été possible d'accéder sans autorisation entre le 1er mai et le 1er août 2017.
La demande introductive d'instance allègue, entre autres, qu'Equifax a violé son contrat avec les personnes touchées de même que leurs droits à la protection des renseignements personnels, a fait preuve de négligence dans la manipulation des renseignements, et a violé les lois provinciales sur la protection des renseignements personnels.
Sotos LLP représente le demandeur.
Une copie de la demande introductive d'instance émise le 12 septembre 2017 est accessible sur le site Web de Sotos LLP.
SOURCE Sotos LLP
veuillez communiquer par courriel avec Jean-Marc Leclerc à l'adresse [email protected], Sotos LLP, 416 977-0007, www.sotosllp.com
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