Décès au Centre hospitalier de St. Mary - Une enquête publique doit être menée pour faire toute la lumière
MONTRÉAL, le 19 févr. 2016 /CNW Telbec/ - La porte-parole du Parti Québécois en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, demande au ministre de la Santé, Gaétan Barrette, de mettre sur pied une enquête publique afin d'éclaircir les circonstances qui ont mené au décès d'un patient à l'hôpital de St. Mary en novembre dernier et, surtout, pour empêcher qu'un tel drame se reproduise.
En effet, un dossier publié par le journal The Gazette a révélé, plus tôt cette semaine, qu'une confusion - entre les autorités du CIUSSS de l'Ouest-de-l'Île-de-Montréal, les dirigeants et le personnel de l'hôpital - quant aux types de chirurgies qui doivent être réalisées ou non à St. Mary aurait joué un rôle important dans le décès d'un patient. Celui-ci n'a pu recevoir, dans les délais requis, une chirurgie qui aurait pu lui sauver la vie.
« Nous avons appris qu'une équipe du ministère de la Santé, en mai dernier, aurait décidé de revoir la mission de l'hôpital, alors que l'établissement était sans conseil d'administration en raison de l'entrée en vigueur du projet de loi 10. Un médecin se serait vu retirer le droit de réaliser certaines opérations, mais sans que l'équipe de l'urgence de l'hôpital en soit avisée. Il s'agit là d'une situation préoccupante, d'autant plus que les autorités de l'hôpital ont fait plusieurs déclarations contradictoires quant aux raisons qui ont motivé cette décision », a déclaré la députée.
« Qu'est-ce qui explique la décision de ne plus réaliser certaines opérations à St. Mary? Est-ce les compressions budgétaires? L'absence d'un conseil d'administration, qui aurait pu empêcher qu'on modifie la mission de l'hôpital? D'autres raisons? Pourquoi l'équipe de l'urgence n'a-t-elle été avisée de la décision que plusieurs mois après son entrée en vigueur? Est-ce que le décès malheureux d'un patient est, d'une quelconque manière, lié à cette décision et à la confusion qui s'en est suivie? Pourquoi les dirigeants de l'hôpital ont-ils tenté de faire porter toute la responsabilité des délais de transfert du patient au médecin qui était de garde, et à qui le droit d'opérer a été retiré? Et, surtout, est-ce que cette situation tragique pourrait se reproduire, comme le craignent certains experts cités dans les médias? Toutes ces questions méritent une réponse et, en ce sens, une enquête publique indépendante doit être menée », a conclu Diane Lamarre.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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