Décès d'Yvon Charbonneau - Le maire Coderre salue le départ d'un ami et d'une figure politique marquante pour l'Est de Montréal
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Ville de Montréal - Cabinet du maire et du comité exécutif22 avr, 2016, 17:31 ET
MONTRÉAL, le 22 avril 2016 /CNW Telbec/ - C'est avec beaucoup de tristesse que le maire de Montréal, M. Denis Coderre, a tenu à rendre hommage aujourd'hui à son ami et ex-collègue à la Chambre des communes, l'homme politique et ancien syndicaliste Yvon Charbonneau, qui est décédé la nuit dernière à l'âge de 75 ans. M. Charbonneau avait été victime d'un accident vasculaire cérébral le 7 avril dernier.
« Yvon et moi avons été élus au parlement canadien la même année, en 1997. Nous avons siégé ensemble jusqu'en 2004, année à laquelle il est devenu délégué permanent pour la délégation du Canada auprès de l'UNESCO, à Paris. Il a eu une carrière extraordinaire et un parcours peu banal qui l'a fait passer d'enseignant à syndicaliste, de député provincial à député fédéral. Figure politique bien connue à Montréal-Nord, nous avons toujours bien collaboré ensemble. Il était un ami et un collègue estimé », a déclaré M. Coderre.
Né en 1940 à Mont-Saint-Michel, Yvon Charbonneau est professeur de français de 1961 à 1969, avant d'être élu président de la Centrale des enseignants du Québec (CEQ) en 1970. Il occupe ce poste jusqu'en 1978, puis de 1982 à 1988. C'est à titre de président de la CEQ qu'il se joint au Front commun intersyndical de 1972 et défie la loi spéciale du gouvernement de Robert Bourassa, ce qui lui vaut un séjour en prison avec les chefs des autres centrales syndicales, Louis Laberge (FTQ) et Marcel Pepin (CSN).
En 1994, il est élu député libéral de la circonscription de Bourassa à l'Assemblée nationale. Trois ans plus tard, il quitte la politique provinciale et est élu député libéral de la circonscription d'Anjou-Rivière-des-Prairies à la Chambre des communes. À l'UNESCO, il a notamment été l'artisan de la Convention portant sur la promotion et la protection de la diversité culturelle, qui est entrée en vigueur en mars 2007. Au cours des dernières années, il travaillait à la rédaction de ses mémoires.
« C'est un grand pan de l'histoire syndicale du Québec qui vient de disparaître. Après Marcel Pepin et Louis Laberge, Yvon est le dernier chef du Front commun de 1972 à nous quitter. Je souhaite offrir toutes mes sympathies à sa conjointe Raja, à sa famille ainsi qu'à tous ses proches », a conclu M. Coderre.
SOURCE Ville de Montréal - Cabinet du maire et du comité exécutif
Catherine Maurice, attachée de presse, Cabinet du maire et du comité exécutif, 514 346-7598
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