OTTAWA, le 14 sept. 2012 /CNW/ - Le ministre de l'Environnement du Canada, l'honorable Peter Kent, a fait la déclaration qui suit afin de souligner le 25 e anniversaire du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone.
« Il y a vingt-cinq ans, les pays du monde entier se sont réunis à Montréal afin de s'attaquer à un problème portant atteinte à la sécurité de nos familles et à l'état de notre planète : la production et la consommation de substances qui appauvrissent la couche d'ozone. L'abondance de ces dernières dans l'atmosphère terrestre avait mené à la dégradation de la fragile couche d'ozone.
« Avec le Canada au premier rang, à l'époque et maintenant, cette réunion a mené à la création du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Il est clair que ce protocole, qui célèbre son 25e anniversaire le dimanche 16 septembre 2012, est l'un des meilleurs de tous les traités rédigés. Le Protocole de Montréal est à ce jour ratifié par 197 pays.
« Depuis plus de 50 ans, le Canada est un chef de file mondial de la science de l'ozone atmosphérique. Il y a 20 ans, nous avons contribué aux renseignements scientifiques clés qui ont jeté les bases de l'élaboration du Protocole de Montréal et nous avons continué de jouer un rôle clé dans ce domaine de recherche et de restauration.
« En 1992, les scientifiques d'Environnement Canada ont élaboré l'indice UV, un outil utilisé partout dans le monde et d'une importance cruciale pour les parents canadiens qui s'y réfèrent pour assurer la protection de leurs enfants contre une surexposition aux rayons ultraviolets nocifs. Les scientifiques d'Environnement Canada ont également élaboré le spectrophotomètre Brewer de mesure de l'ozone, reconnu internationalement comme l'instrument le plus précis jusqu'à maintenant. En fait, en septembre 2007, trois scientifiques d'Environnement Canada se sont vus recevoir le prix de l'innovation par le secrétaire exécutif du Secrétariat de l'Ozone du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). Plus récemment, un représentant d'Environnement Canada a été élu président de l'Organisation météorologique mondiale en 2011, l'organisation qui héberge le centre des données sur les UV.
« Grâce au Protocole de Montréal et à un fondement solide de la science pratiquée et menée par des Canadiens, nous réalisons des progrès dans la restauration de la couche d'ozone. En raison de nos actions, la consommation de substances qui appauvrissent la couche d'ozone au Canada a été réduite de près de 100 %.
« Mais il reste encore du travail à faire et nous continuerons d'assurer la pleine mise en œuvre du Protocole de Montréal à l'échelle mondiale. Le Canada a soumis une proposition nord-américaine visant à y ajouter les HFC (hydrurofluorurocarbones). Les HFCs étant de puissants gaz à effet de serre utilisés pour remplacer les substances chimiques qui appauvrissent la couche d'ozone, le recours à ce fort efficace accord s'avère un autre moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre partout dans le monde.
« En outre, le Canada a été l'un des six pays fondateurs de la Coalition pour le climat et l'air pur visant à réduire les polluants de courte durée de vie ayant un effet sur le climat. Cette coalition mènera à des résultats positifs à court terme, car nous continuerons de faire progresser nos initiatives axées sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre de longue durée, dont le dioxyde de carbone.
« Aujourd'hui, le Protocole de Montréal est un accord international modèle qui permet d'atteindre des résultats sur le plan environnemental, notamment en contribuant à la lutte contre les changements climatiques. Puisque certaines substances qui appauvrissent la couche d'ozone sont aussi de puissants gaz à effet de serre, l'adoption des mesures internationales a permis d'éliminer l'équivalent d'environ 135 milliards de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone.
« Non seulement le Protocole de Montréal a eu une incidence majeure sur notre quotidien ainsi que sur la santé et la sécurité de nos enfants, il sert aussi, depuis 25 ans, d'exemple de ce que la collectivité mondiale peut accomplir, lorsqu'elle se rassemble et s'engage à prendre des mesures concrètes. »
(Also available in English)
SOURCE : Environnement Canada
Adam Sweet
Attaché de presse
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