OTTAWA, le 25 août 2017 /CNW/ - Le ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, l'honorable Ahmed Hussen, a fait la déclaration suivante.
Aujourd'hui, le député fédéral de la circonscription de Bourrassa, Emmanuel Dubourg, qui est membre du Groupe de travail intergouvernemental spécial sur la migration irrégulière, a conclu une série d'activités de rayonnement auprès de la communauté haïtienne à Miami, en Floride.
Ces activités s'inscrivent dans le cadre de l'effort du Canada visant à contrer les fausses informations par des faits et à mieux faire comprendre le système d'octroi de l'asile du Canada et les risques associés aux passages irréguliers à la frontière. Entrer au Canada de cette manière est illégale.
Le Canada est un pays ouvert et accueillant. Cependant, les personnes doivent y entrer par les voies appropriées.
Des messages circulant dans WhatsApp et d'autres médias sociaux laissent entendre que le Canada donne aux demandeurs d'asile un laissez-passer pour y entrer. Cela est tout simplement faux. Ce n'est pas un message du gouvernement du Canada. Des processus rigoureux sont en place pour toutes les personnes qui demandent l'asile, quelle que soit la manière dont elles entrent au Canada.
Accompagné d'élus, de dirigeants des communautés ainsi que de représentants de médias locaux et nationaux, le député Dubourg a utilisé de nouvelles méthodes pour démolir les mythes qui courent au sujet des lois canadiennes sur l'immigration et pour informer la diaspora haïtienne de Miami - forte de quelque 300 000 membres - des risques importants auxquels s'exposent ceux qui entrent au Canada de façon irrégulière.
Le député Dubourg a d'abord rencontré Susan Harper, la consule du Canada à Miami, qui lui a brossé un tableau de la situation dans la communauté.
Il s'est ensuite entretenu avec le greffier de la ville, Alix Desulme, lui‑même d'origine haïtienne et le premier Afro-Américain à occuper cette fonction pour la ville de North Miami.
Le député Dubourg a par ailleurs souligné la solide relation bilatérale entre le Canada et Haïti auprès du consul général d'Haïti, Thomas Gandy. Le Canada et Haïti ont établi des rapports étroits parce qu'ils partagent une langue commune et que des liens unissent les peuples des deux pays.
Il s'est également rendu à l'église catholique Notre‑Dame dans le quartier historique de Little Haiti afin d'expliquer aux membres influents de la communauté les règles strictes du système d'immigration canadien.
Le député Dubourg a terminé la journée en accordant une série d'entrevues aux médias haïtiens, canadiens et américains, ce qui lui a donné l'occasion de s'adresser directement à cette communauté très unie.
Il a renforcé le message du gouvernement du Canada qui déconseille vivement aux gens d'entrer au Canada ailleurs qu'aux points d'entrée désignés, puisque cela peut être dangereux et constitue une infraction aux lois canadiennes.
M. Dubourg a également insisté sur le fait qu'en vertu de la loi, quiconque demande l'asile au Canada a droit à l'application régulière de la loi. Toutefois, rien ne garantit qu'un demandeur d'asile soit autorisé à demeurer au Canada à la fin du processus. Par exemple, un grand nombre de demandes d'asile présentées par des ressortissants haïtiens en 2016 ont été rejetées, et les demandeurs d'asile ont dû quitter le Canada.
En outre, il a fait observer que les demandeurs d'asile qui franchissent la frontière canadienne depuis les États-Unis, qui bénéficient du statut de protection temporaire aux États-Unis et qui croient que ce statut s'applique au Canada sont dans l'erreur. En effet, ce statut qu'ils ont obtenu aux États-Unis n'est pas valide au Canada.
SOURCE Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
(représentants des médias seulement) Hursh Jaswal, Cabinet du ministre, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, 613-954-1064; Relations avec les médias, Direction générale des communications, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, 613-952-1650, [email protected]
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