OTTAWA, ON, le 12 juin 2020 /CNW/ - Au lieu de faire sa mise à jour quotidienne aux médias en personne, la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, a émis la déclaration suivante aujourd'hui :
« Le jeudi 11 juin, en fin de journée, il y avait 97 530 cas confirmés de COVID-19, dont 7 994 décès et 57 658 personnes rétablies (59 %). À ce jour, les laboratoires de partout au pays ont fait l'analyse des tests de dépistage de la COVID-19 à 2 028 496 personnes. Au cours de la dernière semaine, nous avons testé en moyenne environ 33 000 personnes chaque jour; environ 2 % d'entre elles ont obtenu un résultat positif. Ces chiffres évoluent rapidement et ils sont maintenant mis à jour une fois par jour, en soirée, sur le site Canada.ca/le-coronavirus.
Aujourd'hui, j'aimerais vous parler de la mésinformation, qui est la diffusion involontaire de renseignements faux ou trompeurs. La mésinformation n'est jamais la bienvenue, mais elle l'est encore moins lorsqu'on fait face à une crise de l'ampleur de celle de la COVID-19. La mésinformation nuit aux progrès et à la détermination de solutions, et elle cause des dommages bien réels. Pendant la crise de la COVID-19, nous avons dû faire face à deux pandémies : celle de la maladie et celle de la mésinformation qui circulait sur la maladie.
Habituellement, les gens bien intentionnés qui diffusent de la mésinformation croient que cette information est vraie. Si on remonte à la source de cette information, on découvrira souvent qu'il s'agit d'une fabrication délibérée.
On parle de désinformation lorsqu'il y a une diffusion délibérée de fausse information dans l'objectif de tromper les gens. Les sources de la désinformation peuvent être des « robots » configurés pour faire des envois de communications de masse ou encore des personnes réelles qui diffusent de la fausse information pour des motifs politiques, monétaires ou pour d'autres motifs peu louables.
Même s'il peut être difficile de bloquer complètement la désinformation compte tenu des méthodes complexes, systématiques et très convaincantes qui sont utilisées pour s'assurer que cette information arrive jusqu'à nos écrans et nos appareils, nous avons quand même un rôle à jouer pour éviter qu'elle se propage plus loin. Par exemple, lorsque vous envoyez à vos amis, voisins, collègues et connaissances de l'information que vous avez consultée, vous dites à ces personnes que vous approuvez cette information et vous augmentez sa crédibilité. Parce que chacune de ces personnes vous fait confiance, la fausse information diffusée semble être authentique et crédible.
Nous avons tous une responsabilité et un rôle à jouer pour freiner la mésinformation. Nous devrions réfléchir aux sages paroles d'un grand poète persan du 13e siècle, Rûmî, qui nous ont été transmises de génération en génération :
« Avant de parler, fais passer tes paroles par trois tamis :
- Est-ce vrai?
- Est-ce utile?
- Est-ce bon? »
Comme nous consommons chaque jour une énorme quantité d'information, il est maintenant plus important que jamais de se poser ces trois questions et de chercher des sources fiables et dignes de confiance pour nous orienter. Le site Web du gouvernement du Canada, Canada.ca/le-coronavirus, est un bon point de départ pour obtenir de l'information crédible.
Il existe également des ressources qui pourront vous aider, vous et votre famille, à accroître vos compétences en matière d'outils et de médias numériques. Par exemple, le site HabiloMédias.ca contient de nombreuses ressources, pour les familles et les éducateurs notamment, qui pourront vous aider à maintenir un équilibre en ce qui a trait à l'utilisation de la technologie pendant la pandémie de COVID-19. »
SOURCE Agence de la santé publique du Canada
Relations avec les médias, Agence de la santé publique du Canada, 613-957-2983, [email protected]
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