Déclaration de l'honorable Kody Blois, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire et du Développement économique rural English
Réduire les formalités administratives pour assurer la résilience et l'avantage concurrentiel du secteur agricole du Canada
OTTAWA, ON, le 18 mars 2025 /CNW/ - En tant que nouveau ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire et du Développement économique rural du Canada, l'une de mes grandes priorités est d'assurer la résilience de notre secteur agricole et de permettre aux producteurs agricoles canadiens de bénéficier d'un avantage concurrentiel et de conditions de concurrence équitables.
Pour appuyer ces priorités, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) s'efforce d'éliminer les formalités administratives, de réduire le fardeau et de veiller à ce que ses processus et règlements continuent à favoriser la prospérité des producteurs agricoles, des entreprises agroalimentaires et des communautés partout au Canada. À cette fin, l'ACIA prend les mesures suivantes :
- Accélérer l'approbation des produits afin d'offrir d'autres options pour remplacer les aliments du bétail provenant des États-Unis. Cette mesure allégera le fardeau des droits de douane pour les producteurs d'aliments du bétail grâce à l'augmentation du nombre d'ingrédients approuvés provenant du Canada ou d'autres pays. L'ACIA collaborera avec l'industrie pour comprendre les besoins prioritaires et fournira de nouvelles orientations visant à faciliter le processus d'évaluation préalable à la mise en marché pour l'approbation ou l'homologation de certains aliments du bétail qui sont déjà autorisés par un organisme de réglementation étranger de confiance. Ensemble, ces mesures permettront un accès plus rapide à d'autres aliments du bétail, réduiront les coûts pour les agriculteurs à court terme et favoriseront la viabilité à long terme de la chaîne d'approvisionnement pour les producteurs canadiens.
- Harmoniser l'interdiction renforcée frappant les aliments du bétail, qui vise à lutter contre l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), avec les exigences américaines. L'incidence de l'ESB dans le monde a considérablement diminué et, en 2021, l'Organisation mondiale de la santé animale a reconnu le Canada comme un pays présentant un risque négligeable d'ESB. À l'heure actuelle, les différences entre les exigences du Canada et celles des États-Unis placent notre industrie du bœuf dans une position concurrentielle désavantageuse par rapport à ses homologues américains. Nous mettons au point des options avec l'industrie pour réduire les frais inutiles et améliorer la compétitivité tout en continuant à protéger la santé animale et en maintenant l'accès du Canada aux marchés internationaux.
- Éliminer les irritants pour les parties prenantes et garantir des conditions équitables pour tous les producteurs canadiens en faisant progresser les principaux changements réglementaires concourant à la croissance de l'industrie et au commerce équitable. Le Canada étudiera la possibilité de faire passer l'âge maximal d'abattage des veaux d'engraissement de 36 à 40 semaines afin de permettre aux producteurs canadiens d'obtenir un prix courant plus élevé. Nous nous efforçons également d'assurer la parité entre le Canada et les États-Unis en harmonisant les exigences relatives aux tests à effectuer dans les couvoirs pour le dépistage de Salmonella enteritidis, conformément aux récentes modifications apportées à la réglementation canadienne sur les couvoirs.
- Éliminer les exigences normatives dépassées et favoriser l'innovation en vue de permettre la prise de mesures par l'industrie pour répondre aux demandes des consommatrices et des consommateurs et à l'évolution des conditions du marché. Nous examinerons la possibilité d'éliminer les exigences d'étiquetage inutiles ou désuètes applicables aux fruits et légumes frais. De plus, nous poursuivrons l'élaboration d'une nouvelle approche visant à moderniser les catégories des fruits et légumes frais, dans le but d'établir des catégories fondées sur les résultats, qui correspondent à celles de nos partenaires commerciaux, dans la mesure du possible, et qui sont conformes au Règlement sur la salubrité des aliments au Canada. L'ACIA entend collaborer avec l'industrie pour connaître les obstacles et tenir des consultations sur des exigences telles que les formats de contenants normalisés, qui peuvent nuire involontairement au commerce au Canada et à l'échelle internationale.
Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec l'industrie pour comprendre les obstacles auxquels elle fait face, et nous utiliserons toutes les mesures à notre disposition pour réduire la paperasserie, simplifier nos processus, moderniser nos règlements et renforcer notre engagement en faveur d'un commerce ouvert et juste.
Les agriculteurs, les producteurs et les entreprises agroalimentaires du Canada sont essentiels à notre économie, et nous sommes déterminés à faire en sorte qu'ils disposent des outils et du soutien dont ils ont besoin pour réussir, au pays et à l'étranger.
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Chaque jour, les membres du personnel dévoués de l'ACIA, dont les inspectrices et les inspecteurs, les vétérinaires et les scientifiques, inspectent les aliments pour en vérifier la salubrité, protègent les végétaux contre les ravageurs et les espèces envahissantes et interviennent dans les cas de maladie animale qui pourraient menacer le cheptel national et la santé humaine au Canada. Guidée par un processus décisionnel axé sur la science et une réglementation moderne, l'Agence vérifie que les aliments vendus au Canada sont salubres, tout en favorisant l'accès aux marchés internationaux de nos produits agricoles de qualité supérieure. Pour en apprendre davantage, consultez le site à l'adresse inspection.canada.ca
SOURCE Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)

Personnes-ressources : Annie Cullinan, Directrice des Communications, Cabinet du ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, 343-541-9229, [email protected]; Relations avec les médias : Agence canadienne d'inspection des aliments, 613-773-6600, [email protected]
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