Mme Sherra Profit, ombudsman des contribuables, a publié aujourd'hui la déclaration suivante :
OTTAWA, le 1 avril 2019 /CNW/ - En tant qu'ombudsman des contribuables du Canada, je suis ravie des investissements proposés dans le budget de 2019 pour aider l'Agence du revenu du Canada (ARC) à améliorer les services à la clientèle et à rendre le régime fiscal du Canada plus équitable. Le budget de 2019 prévoit un financement de 115 millions de dollars sur cinq ans à l'ARC pour l'embauche d'employés supplémentaires pour traiter les redressements aux déclarations T1, une ligne de soutien téléphonique dédiée aux fournisseurs de services fiscaux et des systèmes de technologie de l'information améliorés.
Mon bureau reçoit régulièrement des plaintes de personnes qui constatent des retards dans le traitement de leurs déclarations et de leurs redressements. L'engagement financier du budget 2019 témoigne de la reconnaissance de ce problème et constitue un premier pas vers la réduction des retards. Cependant, embaucher simplement plus d'employés pour traiter les redressements ne règle pas la cause sous-jacente des retards de traitement. Il est important que l'ARC cerne les causes profondes des retards et prenne des mesures pour les régler afin d'améliorer les délais de traitement.
En communiquant avec des gens de partout au Canada, je sais que les lignes téléphoniques dédiées ont un effet positif sur la façon dont les préparateurs de déclarations de revenus interagissent avec l'ARC et, en conséquence, dont ils servent leurs clients. Je suis convaincue que l'ARC s'engagera à maintenir cet accès direct au-delà de l'engagement de cinq ans prévu dans le budget.
Les Canadiens s'attendent à ce que l'ARC suive les progrès technologiques pour faciliter des interactions simples et accessibles. L'investissement pour améliorer les systèmes de technologie de l'information est nécessaire. Plus important encore, l'ARC doit éliminer les cloisonnements existants dans la manière dont elle stocke les renseignements des contribuables en permettant l'échange des renseignements entre ses nombreux secteurs de programme. Bien que l'ARC ait fait de grands progrès dans la fourniture de services numériques à ses utilisateurs, nous rencontrons régulièrement des situations où les plaignants reçoivent des renseignements contradictoires provenant de différents secteurs de l'ARC, doivent soumettre les mêmes documents à plusieurs secteurs ou font l'objet de décisions qui ne tiennent pas compte de renseignements détenus par d'autres secteurs de l'ARC.
Cet investissement est également une occasion pour l'ARC de collaborer avec des partenaires communautaires afin de développer des outils et des services numériques qui peuvent être utilisés par des organismes qui soutiennent des segments vulnérables de notre population et qui accroissent l'accès aux services de l'ARC. Les partenariats avec ces groupes seront essentiels pour déterminer leurs besoins au moment de faciliter l'accès à l'ARC et aider ceux qui n'ont pas encore adopté les systèmes numériques ou qui ne sont pas en mesure de le faire.
Je suis encouragée par les objectifs et les investissements prévus dans le budget de 2019. J'ai hâte de voir les améliorations qui en découleront pour les contribuables et les bénéficiaires de prestations. Par l'intermédiaire de mon travail continu avec la ministre du Revenu national et l'ARC, mon bureau et moi sommes engagés à protéger les droits des contribuables et à assurer une administration équitable de notre régime fiscal.
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SOURCE Bureau de l'ombudsman des contribuables
Christianne Scholfield, Relations avec les médias, Bureau de l'ombudsman des contribuables, 613-402-1578, [email protected]
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