OTTAWA, le 4 oct. 2015 /CNW/ - L'Association médicale canadienne (AMC) trouve extrêmement préoccupant que le gouvernement du Québec s'apprête à adopter une série d'amendements au projet de loi 20 qui légaliseraient l'imposition aux patients par les cliniques de frais accessoires pour des services assurés.
L'AMC et ses 80 000 membres médecins de toutes les régions du pays sont solidaires de leurs collègues de l'Association médicale du Québec pour dénoncer cette mesure contraire au principe que nous soutenons, c'est-à-dire que le financement public devrait être suffisant pour couvrir les services médicaux et hospitaliers assurés.
L'AMC est d'avis que cette proposition de changement enfreint la Loi canadienne sur la santé et c'est pourquoi elle presse la ministre fédérale de la Santé Rona Ambrose d'intervenir immédiatement auprès du gouvernement du Québec au sujet du projet de loi 20.
Il ne s'agit pas pour l'AMC de remettre en question le droit du gouvernement du Québec de décider des éléments couverts ou non par le régime d'assurance maladie de la province, mais d'affirmer sa conviction, à savoir que l'imposition de frais aux patients menace sérieusement le système universel de santé financé par l'État au Canada. L'universalité est un principe fondamental du système public de santé canadien, et c'est un principe que les médecins et les patients du pays tiennent à préserver.
Dre Cindy Forbes
Présidente de l'Association médicale canadienne
SOURCE Association médicale canadienne
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