Déclaration de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé au sujet de la crise des surdoses English
OTTAWA, ON, le 27 mars 2023 /CNW/ - La parution de données nationales sur les méfaits associés aux opioïdes et aux stimulants d'aujourd'hui est un autre rappel tragique que la crise des drogues toxiques et des surdoses est un problème de santé publique sans précédent et parmi les plus graves de l'histoire du Canada. Nos pensées accompagnent toutes les personnes qui ont perdu des proches en raison de cette crise.
Plus de 5 360 personnes au Canada sont malheureusement mortes par surdose de janvier à septembre 2022. Cela représente près de 20 proches, parents, enfants, amis et membres de la communauté par jour qui ont perdu la vie des suites d'une consommation de substances. Même si ces données montrent une baisse des décès de janvier à septembre 2022 comparativement à la même période en 2021, ces chiffres sont encore trop élevés.
Nous devons répondre aux besoins actuels des personnes qui consomment des drogues, en priorisant une gamme complète de mesures de soutien, dont des mesures de réduction des risques qui, contrairement à ce que disent nos détracteurs, peuvent sauver des vies. Les sites de consommation supervisée et les programmes d'approvisionnement plus sécuritaire sont supervisés par des professionnels de la santé, et la plupart des programmes donnent accès à d'autres services sociaux et de santé, y compris des services de traitement et de rétablissement destinés aux personnes prêtes à les recevoir.
Depuis 2017, notre gouvernement a investi plus de 800 millions de dollars pour combattre la crise des drogues toxiques et des surdoses au moyen de mesures de prévention, de réduction des risques, d'application de la loi et de traitement. Nos mesures ont fait une différence, mais les personnes qui consomment des drogues continuent d'être exposées à un approvisionnement en drogues illégales de plus en plus toxiques, contaminées par des opioïdes synthétiques et d'autres substances, comme du fentanyl et des benzodiazépines. Elles connaissent aussi des difficultés d'accès à des services et à un soutien qui pourraient sauver des vies, en raison d'un manque de disponibilité, d'un système de santé surchargé et de la peur d'être stigmatisé.
Nous devons faire notre possible pour veiller à ce que les personnes qui consomment des substances au Canada aient accès au meilleur soutien possible, où et quand elles en ont besoin. Cela inclut l'exemption de trois ans accordée à la Colombie-Britannique en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS), qui permet aux adultes de posséder jusqu'à 2,5 grammes au total d'opioïdes, de cocaïne, de méthamphétamine ou de MDMA pour usage personnel. Il s'agit d'une mesure importante visant à réduire la stigmatisation liée à la consommation de substances en éloignant davantage de personnes du système de justice pénale et en les amenant à établir des relations de soutien et de confiance avec les services sociaux et de santé.
Bien que la consommation de substances soit due à diverses raisons et qu'il n'existe pas de solution unique pour prévenir ou réduire les décès par surdose, il nous appartient à tous de façonner un avenir meilleur pour les personnes qui consomment des substances. Ensemble, nous pouvons sauver des vies et mettre fin à cette crise nationale de santé publique.
L'honorable Carolyn Bennett, C.P., députée
SOURCE Santé Canada
Maja Staka, Conseillère principale en communications et attachée de presse, Cabinet de l'honorable Carolyn Bennett, Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, [email protected]; Relations avec les médias, Agence de la santé publique du Canada, 613-957-2983, [email protected]
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