Déclaration de la ministre du Travail à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants English
GATINEAU, QC, le 12 juin 2021 /CNW/ - La ministre du Travail, Filomena Tassi, a fait la déclaration suivante aujourd'hui à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants :
« Tous les enfants ont le droit de se réaliser pleinement grâce à un accès sûr et équitable à l'éducation. Pour bon nombre d'entre eux, cela n'est toutefois pas le cas. Selon les estimations mondiales les plus récentes, 160 millions d'enfants travaillaient au début de 2020. Parmi eux, 79 millions effectuent un travail dangereux. Nous savons que de ce nombre ne font pas partie les filles enrôlées pour du travail domestique non rémunéré. Par ailleurs, les enfants les plus susceptibles d'être exploités, notamment les filles, les enfants des minorités ethniques et religieuses et les enfants handicapés, sont les victimes les plus fréquentes de discrimination et d'exclusion.
Il incombe au Canada, comme à tous les pays, de protéger le droit de chaque enfant de vivre son enfance. Le 4 août 2020, la communauté internationale a franchi une étape dans la lutte visant à mettre fin aux pires formes de travail des enfants : la Convention de 1999 sur les pires formes de travail des enfants de l'Organisation internationale du Travail a fait l'objet d'une ratification universelle. Cela signifie que tous les enfants bénéficient dorénavant d'une protection juridique contre les pires formes de travail, y compris l'esclavage, l'exploitation sexuelle et le recours à des enfants dans des conflits armés ou d'autres activités illicites ou dangereuses qui compromettent leur santé ou leur bien-être moral ou psychologique.
Les Nations Unies ont déclaré l'année 2021 l'Année internationale de l'élimination du travail des enfants, afin de presser la communauté internationale de continuer à accroître ses efforts. C'est plus important que jamais, car le nombre d'enfants qui travaillent a augmenté de 8 millions de 2016 à 2020. La pandémie de COVID-19 menace d'aggraver plus encore la situation, les difficultés financières de certains pays augmentant les risques d'exploitation des enfants. Nous ne pouvons pas nous permettre de reculer; nous devons unir nos efforts pour faire avancer les choses.
Le Canada maintient sa ferme résolution de défendre les droits de la personne et les normes du travail internationales. Le gouvernement du Canada a interdit toute importation de produits issus du travail forcé, quelle qu'en soit l'origine. Nous continuons d'évaluer les risques pouvant toucher les chaînes d'approvisionnement fédérales afin de déterminer quels biens sont les plus susceptibles d'être issus du travail des enfants, du travail forcé ou de la traite de personnes.
Le Canada se joint à ses partenaires internationaux pour lutter contre le travail des enfants et veiller à ce que chacun d'entre eux puisse vivre une enfance en santé et en sécurité. »
SOURCE Emploi et Développement social Canada
Pour les demandes des médias, veuillez contacter : Rachel Rappaport, Directrice des communications, Cabinet de l'honorable Filomena Tassi, C.P., députée, Ministre du Travail, 613-790-2087, [email protected] ; Bureau des relations avec les médias, Emploi et Développement social Canada, 819-994-5559, [email protected]
Partager cet article