Déclaration de la ministre Ien à l'occasion de la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes English
OTTAWA, ON, le 6 déc. 2021 /CNW/ - Aujourd'hui, l'honorable Marci Ien, ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse, a fait la déclaration suivante à l'occasion de la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes :
« En 1989, jour pour jour, des familles prenaient leur déjeuner comme d'habitude. Les parents saluaient leur fille, et les amies et amis se saluaient à leur arrivée à Polytechnique Montréal -- jamais ces personnes n'auraient cru qu'elles se voyaient pour la dernière fois.
Ce même jour, il y a 32 ans, un homme armé est entré dans une salle de classe de Polytechnique Montréal, a séparé les femmes des hommes et a ouvert le feu sur les femmes. Quatorze femmes sont décédées ce jour-là et treize autres ont été blessées.
La seule raison de cette violence : elles étaient des femmes.
Ce geste haineux a semé l'émoi à Montréal et partout au Canada et, dans les années suivantes, des Canadiennes et des Canadiens se sont unis pour trouver des solutions et tracer la voie à suivre. À la suite de cette tragédie, le Parlement a déclaré que la journée du 6 décembre serait désormais consacrée à la commémoration de la perte de ces jeunes femmes et à la reconnaissance des répercussions tragiques et continues de la violence fondée sur le sexe.
Aujourd'hui, nous tenons à honorer la mémoire de ces jeunes femmes et à nous rappeler leurs noms : Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edward, Maud Haviernick, Maryse Laganière, Maryse Leclair, Anne-Marie Lemay, Sonia Pelletier, Michèle Richard, Annie St-Arneault, Annie Turcotte et Barbara Klucznik-Widajewicz. Nous pleurons leur mort et celle de nombreuses autres femmes qui ont perdu la vie au fil des ans.
Alors que nous réfléchissons à cette tragédie, nous ne devons pas passer sous silence le fait que la violence fondée sur le sexe, la misogynie, le sexisme, la transphobie, l'homophobie et la haine demeurent une réalité pour beaucoup trop de personnes dans notre société.
La violence fondée sur le sexe peut être évitée si chaque personne redouble d'efforts pour changer les choses en dénonçant les stéréotypes et les mythes préjudiciables, et en agissant pour les éliminer. Nous devons aussi continuer à honorer chacune des personnes que nous avons perdues beaucoup trop tôt à cause d'un acte cruel et insensé de violence fondée sur le sexe.
Nous devons toutes et tous prendre ce problème au sérieux et travailler main dans la main pour faire partie de la solution. Les signes de violence fondée sur le sexe n'étant pas toujours apparents, nous devons en apprendre davantage sur les diverses formes qu'elle peut prendre -- même les plus subtiles. Si une personne de votre entourage est touchée par des actes de violence fondée sur le sexe, ne vous contentez pas d'être témoin. Prenez le temps de vérifier comment elle se sent -- dans un contexte sécuritaire -- et de lui dire que de l'aide existe.
Continuons de collaborer pour réussir ensemble à mettre fin à la violence fondée sur le sexe sous toutes ses formes, et à contribuer à créer un héritage durable pour les futures générations de femmes, de filles et de personnes de diverses identités de genre -- un avenir plus prospère, pacifique, inclusif et équitable pour chaque personne. »
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SOURCE Femmes et Égalité des genres Canada
Marie-Pier Baril, Attachée de presse, Cabinet de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse, 613-295-8123; Relations avec les médias, Femmes et Égalité des genres Canada, 819-420-6530, [email protected]
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