Déclaration de la ministre Marci Ien à l'occasion de la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes English
OTTAWA, ON, le 6 déc. 2023 /CNW/ - L'honorable Marci Ien, ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse, a fait la déclaration suivante aujourd'hui à l'occasion de la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes :
« Le 6 décembre 1989 est une journée qui a profondément ébranlé le Canada. Ce jour-là, il y a 34 ans, un homme armé est entré dans une salle de classe de Polytechnique Montréal, a séparé les femmes des hommes et a ouvert le feu sur les femmes. Quatorze femmes ont perdu la vie ce jour-là, et treize autres ont été blessées ‒ simplement parce qu'elles étaient des femmes.
Elles s'appelaient Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edward, Maud Haviernick, Maryse Laganière, Maryse Leclair, Anne-Marie Lemay, Sonia Pelletier, Michèle Richard, Annie St-Arneault, Annie Turcotte et Barbara Klucznik-Widajewicz.
Elles étaient étudiantes, filles, sœurs et amies ‒ avec des talents et des passions uniques. L'une était une athlète. Une autre était musicienne. L'une parlait cinq langues. Une autre voulait être ingénieure comme son père.
Aujourd'hui, nous prononçons leurs noms et nous nous souvenons que la misogynie à laquelle elles ont été confrontées est toujours d'actualité. Au Canada, plus de 6,2 millions de femmes âgées de 15 ans et plus ont subi une forme ou une autre de violence conjugale intime au cours de leur vie. Rien qu'en 2021, 173 femmes et jeunes filles ont été tuées violemment, soit une femme tous les deux jours. La violence fondée sur le sexe, le sexisme, la transphobie et l'homophobie restent une réalité pour un trop grand nombre de personnes dans notre pays.
Bien que nous ne puissions pas changer l'histoire des femmes qui nous ont été enlevées de manière si insensée le 6 décembre 1989, nous leur rendons hommage aujourd'hui et nous continuerons de prendre des mesures pour prévenir d'autres violences. Dans cette optique, nous avons financé des lignes d'assistance téléphoniques en cas de crise dans chaque province et territoire, et nous avons mis en œuvre le Plan d'action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, qui est historique.
J'invite toutes les Canadiennes et tous les Canadiens à faire partie de la solution en écoutant les personnes survivantes et les spécialistes de première ligne, et en apprenant ce qu'est la violence fondée sur le sexe, comment la repérer et comment contribuer à la prévenir. Nous devons toutes et tous continuer à remettre en question et à changer la culture qui permet à cette violence de persister.
La violence fondée sur le sexe ne peut être tolérée au Canada. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que des tragédies comme celle qui s'est produite à Polytechnique Montréal ne se reproduisent plus jamais. »
SOURCE Femmes et Égalité des genres Canada
Nanki Singh, Attachée de presse, Cabinet de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse, 819-665-2632, [email protected]; Relations avec les médias, Femmes et Égalité des genres Canada, 819-420-6530, [email protected]
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