Déclaration de l'Association professionnelle des agents du Service extérieur: offre d'arbitrage exécutoire English
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Professional Association of Foreign Service Officers (PAFSO)18 juil, 2013, 14:23 ET
OTTAWA, le 18 juill. 2013 /CNW/ - Tim Edwards, président de l'Association professionnelle des agents du Service extérieur (APASE), a fait la déclaration suivante le 18 Juillet 2013, à Ottawa:
« Compte tenu des conséquences graves et de l'impact croissant des moyens de pressions des agents du Service extérieur sur l'industrie du tourisme, sur les secteurs de l'éducation, du transport aérien et de l'agriculture - sans parler des retards dans l'émission de visas qui affectent les visiteurs au Canada et leurs familles partout à travers le monde - l'APASE a aujourd'hui proposé au président du Conseil du Trésor de soumettre notre différend à l'arbitrage exécutoire.
« L'offre de l'APASE expirera à midi le mardi 23 Juillet. Si nous ne recevons pas une réponse positive par écrit de l'employeur d'ici là, nous considérerons que le gouvernement a rejeté l'offre.
« L'enjeu central, depuis le début, est le principe d'un salaire égal à travail égal pour nos membres, en comparaison avec d'autres professionnels du gouvernement fédéral. Ce problème perdure depuis huit ans. Le gouvernement nous a empêchés de régler cette iniquité salariale lors de la dernière ronde de négociations en 2009, lorsqu'il a contourné le processus de négociation collective et imposé des taux de rémunération par voie législative. En dépit du fait que l'APASE a accepté deux demandes clés du gouvernement lors des présentes négociations, ce dernier refuse de reconnaître cette discrimination salariale. Les moyens de pressions sont donc devenus le seul outil à la disposition des agents du Service extérieur, en vertu des lois qui régissent la négociation collective.
«L'élimination des écarts salariaux entre les agents du Service extérieur et des groupes professionnels comparables dans la fonction publique fédérale coûterait 4,2 millions de dollars; une fraction infime des pertes massives qu'inflige l'intransigeance du gouvernement à l'économie canadienne. Le refus du gouvernement de régler le différend - pour un montant équivalent à 1,5% des pertes estimées pour l'industrie touristique à elle seule - est déraisonnable et irresponsable. Il est dans l'intérêt de tous que le différend soit résolu dès que possible.
« L'APASE, contrairement à son employeur, n'a aucun intérêt à mettre en péril la prospérité de milliers de Canadiens partout au pays. L'APASE a entendu les préoccupations des Canadiens et des entreprises canadiennes. C'est pourquoi nous avons pris la décision d'agir de façon responsable et de tenter de trouver des solutions de rechange devant l'entêtement du gouvernement face à tout compromis.
«Nous sommes prêts à maintenir notre grève pendant l'été et à l'automne, si nécessaire. Nous préférerions que l'employeur accepte notre offre d'arbitrage exécutoire afin que nous puissions revenir à ce que nous faisons le mieux: construire un avenir plus prospère, sûr et diversifié pour le Canada. Si le gouvernement croit sincèrement que son offre est « juste et raisonnable », il ne devrait avoir aucun problème à présenter cette position à un tiers parti indépendant. Nous attendons la réponse du gouvernement.»
SOURCE : Professional Association of Foreign Service Officers (PAFSO)
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