MONTRÉAL, le 9 oct. 2020 /CNW Telbec/ - Le vendredi 9 octobre 2020 - « C'est à contrecœur que je dépose aujourd'hui une poursuite contre le gouvernement du Québec pour violation de ma vie privée.
Au cours des dernières années, des informations confidentielles sur ma vie privée ainsi que sur ma famille ont fait l'objet de plusieurs fuites médiatiques. Ces fuites sont illégales et constituent de surcroît une entrave à la justice.
L'UPAC, qui mène l'enquête « Mâchurer », et le gouvernement dont elle relève sont responsables de cette violation de ma vie privée.
Le Commissaire de l'UPAC et son personnel ont baptisé cette enquête « Mâchurer », terme qui se définit notamment comme « barbouiller de noir », « calomnier quelqu'un, c'est-à-dire noircir sa réputation » ou « dire du mal de quelqu'un afin d'en salir la réputation ».
J'étais disposé à renoncer à une poursuite à la condition d'obtenir des excuses publiques du gouvernement du Québec. J'ai également offert de recourir à la médiation pour en arriver à un règlement honorable.
Mon offre a été refusée.
Le gouvernement du Québec m'oblige donc à faire appel aux tribunaux.
La date de prescription pour l'exercice de mes droits étant fixée au 10 octobre 2020, je dois déposer ma demande en justice aujourd'hui.
Cette affaire étant maintenant devant les tribunaux, je ne ferai aucune autre déclaration publique à ce sujet ».
SOURCE Jean Charest
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