Déclaration du gouvernement du Canada concernant les rapports déposés par le commissaire à l'environnement et au développement durable English
OTTAWA, ON, le 7 nov. 2023 /CNW/ - Le gouvernement du Canada accueille favorablement le dépôt des cinq rapports du commissaire à l'environnement et au développement durable et le remercie pour le travail important qu'il accomplit dans l'examen des politiques et des programmes fédéraux afin que les meilleurs programmes et services possibles soient offerts aux Canadiens. Environnement et Changement climatique Canada, Ressources naturelles Canada, Pêches et Océans Canada et d'autres ministères prennent déjà des mesures pour donner suite aux recommandations du commissaire.
Le gouvernement du Canada prend des mesures importantes pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, promouvoir le développement durable, renforcer la protection et la conservation de la nature, y compris le milieu marin, et lutter contre les effets des changements climatiques. La transparence et l'obligation de rendre compte de nos programmes et politiques, afin de s'assurer qu'ils atteignent leurs objectifs, contribuent sensiblement à la réussite de nos actions. Le travail du commissaire fait partie intégrante de ce processus.
Les ministres de l'Environnement et du Changement climatique, de l'Énergie et des Ressources naturelles, et des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne ont fait les déclarations suivantes au sujet des cinq rapports déposés aujourd'hui.
« Je remercie le commissaire à l'environnement et au développement durable pour le rapport qu'il a déposé aujourd'hui et pour ses efforts soutenus visant à aider le gouvernement du Canada à continuer de rendre des comptes pendant que nous travaillons à atteindre nos ambitieux objectifs. J'ai accepté les cinq recommandations du rapport, et je suis heureux d'annoncer que nous travaillions déjà à donner suite à nombre d'entre elles.
Depuis 2019, nous avons travaillé à rendre les bornes de recharge pour véhicules électriques plus accessibles à un plus grand nombre de Canadiens dans le cadre du Programme d'infrastructure pour les véhicules à émission zéro.
Déjà, les projets qui ont été retenus pour un financement entraîneront l'installation de plus de 45 000 bornes de recharge et de postes de ravitaillement, ce qui signifie que plus de la moitié de notre objectif est déjà financé et que, comme le reconnaît le commissaire, nous sommes en voie d'atteindre notre premier objectif d'installer 33 500 bornes de recharge d'ici 2026. De plus, une autre analyse indépendante indiquait que le Canada devait se doter de 4 500 bornes de recharge rapide d'ici 2025 pour répondre à la hausse de la demande. Nous avons déjà atteint cette cible avec deux ans d'avance.
Dans le cadre du Programme d'infrastructure pour les véhicules à émission zéro et des programmes connexes, le gouvernement du Canada a investi plus de 1 milliard de dollars pour faire avancer le déploiement de quelque 84 500 bornes de recharge pour véhicules électriques d'ici 2029.
Un certain nombre d'améliorations ont été apportées ou sont en cours pour perfectionner le programme, dont plusieurs sont conformes aux recommandations du rapport du commissaire à l'environnement et au développement durable au sujet de la fiabilité, des régions mal desservies, de la collaboration avec la Banque de l'infrastructure du Canada et du rythme auquel le financement est déployé.
Des travaux sont déjà en cours pour combler les lacunes de l'infrastructure de recharge actuelle et déterminer les objectifs à atteindre selon les types de bornes de recharge qui seront en place en 2024. Cette approche servira à orienter les décisions de financement dans le cadre du Programme d'infrastructure pour les véhicules à émission zéro au cours de la prochaine année.
De plus, des travaux sont en cours pour renforcer les activités de suivi et de production de rapports afin de s'assurer que le programme se déroule comme prévu.
Le Canada est un chef de file mondial dans le domaine des véhicules électriques. Nous avons récemment été classés au deuxième rang des meilleurs fournisseurs de batteries de véhicules électriques au monde, en partie grâce aux investissements historiques de plusieurs milliards de dollars de Volkswagen, de Stellantis et de Northvolt, ainsi qu'à de nouveaux projets d'extraction de minéraux critiques, comme le projet de mine de lithium Baie James qui a récemment été approuvé.
Je me réjouis de savoir que les recommandations que le commissaire a formulées dans son rapport aideront le Canada à poursuivre et à accélérer son ascension en tant que chef de file dans l'économie des véhicules électriques, afin de créer des emplois dans l'ensemble de la chaîne de valeur, de réduire les coûts pour les Canadiens et de lutter contre les changements climatiques. »
- L'honorable Jonathan Wilkinson, ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles Canada
« La communication de renseignements fiables et opportuns sur la surveillance des prises est une priorité pour notre gouvernement. Je tiens à remercier le commissaire à l'environnement et au développement durable pour son rapport sur la surveillance des prises de pêche maritime, et je suis d'accord avec toutes ses recommandations.
Le ministère des Pêches et des Océans dispose d'un certain nombre de sources d'information qui lui permettent de surveiller efficacement les pêches et d'intégrer les données dans le processus de prise de décisions. Cependant, il est toujours possible de faire mieux, et c'est pourquoi nous continuons d'améliorer la gestion de nos pêches en nous fondant sur les meilleures données scientifiques disponibles, et en collaboration avec d'autres sources d'information fiables. Cela favorise des stocks de poissons en santé et des écosystèmes productifs qui contribuent à l'économie des communautés côtières et nous aident à atteindre les objectifs en matière de conservation et de biodiversité relatifs au milieu marin.
Bien que de nombreuses mesures aient déjà été prises pour mettre en œuvre les recommandations, le ministère des Pêches et des Océans continuera de travailler en étroite collaboration avec le bureau du commissaire afin de gérer de façon durable les pêches commerciales maritimes pour les générations futures. »
- L'honorable Diane Lebouthillier, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
« Je tiens à remercier sincèrement le commissaire pour son rapport et je suis d'accord avec ses conclusions.
De toute évidence, la crise climatique est à nos portes, avec des feux de forêt, des inondations et des ouragans sans précédent qui coûtent chaque année de plus en plus cher aux Canadiens et aux gouvernements. Comme le dit le commissaire, les possibilités d'intervenir se réduisent rapidement. Nous devons agir. Tous les Canadiens et tous nos dirigeants doivent prendre la situation au sérieux et avoir une vision pour notre avenir.
Alors que les coûts liés aux changements climatiques augmentent considérablement année après année, un plan climatique équivaut à un plan visant à rendre la vie plus abordable pour les Canadiens.
Le commissaire a bien raison : nous avons encore du chemin à parcourir avant d'atteindre notre objectif ambitieux, mais réalisable, de réduire les émissions d'au moins 40 p. 100 par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030.
Notre gouvernement est déjà en train de modifier considérablement la courbe des émissions au Canada. Depuis que nous avons lancé le Plan de réduction des émissions pour 2030 l'année dernière, nous avons travaillé d'arrache-pied avec nos partenaires pour mettre en œuvre plus de 130 mesures concrètes de ce plan. Selon les rapports d'inventaire national, nous affichons depuis 2020 la meilleure performance en matière d'émissions parmi nos partenaires du G7.
Nous avons d'autres importantes initiatives en cours d'élaboration, et nous continuerons de chercher de nouveaux moyens de réduire les émissions. Chaque secteur de l'économie a un rôle à jouer et, en prenant ces mesures, notre économie sera plus forte et plus durable durant de nombreuses années. Ces progrès sont déjà en cours, comme en témoignent les chaînes d'approvisionnement en plein essor qui soutiennent l'industrie émergente des véhicules électriques, et la construction d'infrastructures pour l'électricité propre, qui créent de bons emplois et contribuent à un air plus propre et plus sain.
La tarification de la pollution est une des pierres angulaires du plan climatique du Canada; cette mesure représente à elle seule jusqu'à un tiers des réductions d'émissions prévues d'ici 2030. Elle encourage les entreprises et les consommateurs à choisir des options à moindre intensité de carbone pour la production d'énergie, le chauffage résidentiel et le transport. La politique canadienne de tarification de la pollution est conçue pour rendre le coût de la vie abordable tout en favorisant une économie propre, et ce, grâce à des remises accordées aux familles, les familles à revenus faibles et moyens étant celles qui en bénéficient le plus. Il s'agit d'un système qui offre à la fois un incitatif et les moyens de choisir des options plus propres dans la mesure du possible.
Croyez-moi, le fait de ne pas s'attaquer aux changements climatiques ne fera qu'augmenter le coût de la vie pour les Canadiens. L'Institut climatique du Canada estime que les dommages climatiques pourraient ralentir la croissance économique du Canada de 25 milliards de dollars par année en 2025, réduisant ainsi de moitié la croissance prévue du PIB. Les plans climatiques de notre gouvernement ont une incidence positive bien supérieure à ce que nous aurions pu envisager il y a seulement quelques années. Nous continuerons à travailler d'arrache-pied pour réduire les émissions en vue d'atteindre nos objectifs pour 2030, afin que les Canadiens puissent compter sur un avenir plus sûr et plus prospère. »
- L'honorable Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du Changement climatique
« En décembre 2022, le gouvernement du Canada a annoncé des projets de règlement assortis d'exigences pour les nouveaux véhicules légers. Ces règlements seront bientôt achevés et garantiront qu'au moins 20 p. 100 des nouveaux véhicules seront des véhicules zéro émission d'ici 2026, 60 p. 100 d'ici 2030 et 100 p. 100 d'ici 2035. Ces règlements contribueront à accroître l'offre et à réduire les délais d'attente pour les ministères fédéraux qui doivent ajouter des véhicules zéro émission à leur parc automobile. En outre, les difficultés liées à la chaîne d'approvisionnement que nous avons connues dans l'industrie automobile pendant la pandémie de COVID-19 se sont considérablement résorbées, et aujourd'hui de nombreux types de véhicules zéro émission sont offerts et les Canadiens peuvent les conduire.
La transition vers des véhicules zéro émission est bonne pour nos travailleurs, pour nos chaînes d'approvisionnement des secteurs de l'automobile, des batteries et de l'exploitation minière et pour notre économie. Elle crée des emplois et soutient la prospérité pour les générations à venir. Elle est bonne pour notre environnement et pour la qualité de notre air. »
- L'honorable Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du Changement climatique
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SOURCE Environnement et Changement climatique Canada
Personnes-ressources : Kaitlin Power, Attachée de presse, Cabinet du ministre de l'Environnement et du Changement climatique, 819-230-1557, [email protected]; Relations avec les médias : Environnement et Changement climatique Canada., 819-938-3338 ou 1-844-836-7799 (sans frais), [email protected]; Ressources naturelles Canada : Relations avec les médias, 343-292-6100, [email protected]; Carolyn Svonkin, Attachée de presse, Cabinet du ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, 343-597-1725, [email protected]; Jérémy Collard, Attaché de presse, Cabinet de la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, [email protected]; Relations avec les médias :Pêches et Océans Canada, 613-990-7537, [email protected]
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