OTTAWA, ON, le 9 juin 2022 /CNW/ - Aujourd'hui, l'honorable Marco Mendicino, ministre de la Sécurité publique a émis la déclaration suivante :
« Il n'y a absolument aucune place pour la misogynie, le harcèlement ou la violence au sein de la GRC ou de la société canadienne. Malheureusement, nous ne pouvons pas dire que cette norme de base a toujours été respectée.
Aujourd'hui, les évaluateurs indépendants ont publié le rapport final sur le recours collectif de la GRC Tiller/Copland/Roach, qui porte sur le harcèlement sexuel et la discrimination vécu à la GRC entre 1974 et 2019.
Les expériences décrites dans le rapport sont celles de femmes qui ont signé pour servir leur communauté et qui ont été victimes de misogynie. Il existe d'innombrables histoires de harcèlement sexuel, d'homophobie et d'agression sexuelle. Dans de nombreux cas, des déséquilibres de pouvoir importants ont été constatés. Il s'agissait de bénévoles, d'étudiants, d'entrepreneurs et de fonctionnaires qui voulaient faire la différence. Ils méritaient de se sentir en sécurité au travail. Au lieu de cela, ils ont été déçus.
Le rapport met en évidence ce que les survivants et les défenseurs des droits humains disent depuis longtemps : il existe, à la GRC, une culture qui tolère les inégalités systémiques et qui a conduit au harcèlement sexuel, à la misogynie, à l'homophobie et aux agressions sexuelles. On a laissé cette culture s'envenimer au fil des ans.
Un changement culturel important est nécessaire au sein de la GRC. Cela est pourquoi notre gouvernement reste concentré sur son engagement à mettre en œuvre des réformes institutionnelles. Chaque personne a le droit de travailler dans un environnement sûr, où elle peut librement dénoncer le harcèlement, la discrimination ou la violence.
Premièrement, nous avons transformé la procédure interne de règlement des griefs en créant le Centre indépendant pour la résolution des problèmes de harcèlement (CIRH). Plus important encore, nous renforçons l'autonomie du CIRH en le rendant plus indépendant et plus transparent - en abandonnant une procédure interne qui suscitait auparavant la méfiance, la crainte de représailles et la sous-déclaration.
Deuxièmement, nous renforçons également le rôle de surveillance du Conseil consultatif de gestion de la GRC.
Troisièmement, nous soutenons l'embauche par la GRC d'un expert externe pour effectuer un examen des mesures de conduite, afin de nous assurer qu'elles répondent à des normes élevées en matière d'équité, de transparence et d'efficacité. Avec la GRC, nous examinons actuellement leurs recommandations et nous mettrons en œuvre les changements pertinents. Il doit y avoir une responsabilisation en cas d'inconduite.
Enfin, nous veillons à ce que les effectifs de la GRC reflètent davantage la diversité de notre pays, notamment les femmes, les Canadiens racialisés, les personnes LGBTQ2+ et les peuples autochtones. Ces réformes contribueront à instaurer une culture de respect, de responsabilité et d'inclusion au sein de la GRC.
Nous restons déterminés à changer la culture, à aider tout le monde à se sentir en sécurité et à faire en sorte que la GRC reflète vraiment les valeurs du pays qu'elle sert. »
SOURCE Sécurité publique et Protection civile Canada
Audrey Champoux, Attachée de presse, Cabinet du ministre de la Sécurité publique, [email protected]; Relations avec les médias, Sécurité publique Canada, 613-991-0657, [email protected]
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