Déclaration - Le Service correctionnel du Canada répond au Rapport annuel 2020-2021 du Bureau de l'enquêteur correctionnel English
OTTAWA, ON, le 10 févr. 2022 /CNW/ - Aujourd'hui, Anne Kelly, commissaire du Service correctionnel du Canada (SCC), a fait la déclaration suivante :
« Je tiens d'abord à remercier nos employés qui déploient des efforts exceptionnels durant cette pandémie mondiale difficile. Ils ont travaillé sans relâche pour assurer la sécurité de tout le monde. Bon nombre d'entre eux sont en première ligne, dont les agents correctionnels, les intervenants de première ligne, les professionnels de la santé, les agents de libération conditionnelle, les agents de programmes, les préposés à la cuisine et toutes les personnes qui s'emploient à soutenir nos activités à l'échelle du pays.
J'accueille favorablement le Rapport annuel du Bureau de l'enquêteur correctionnel (BEC) et la possibilité de poursuivre nos efforts collectifs en vue de renforcer et d'améliorer certains aspects du système correctionnel fédéral. Nous souhaitons tous veiller à ce que notre système appuie les délinquants sous responsabilité fédérale afin qu'ils deviennent, de manière sécuritaire et réussie, des citoyens respectueux des lois. C'est ainsi que nous assurons la sécurité de nos collectivités. Nous avons examiné attentivement toutes les recommandations formulées par le BEC et prenons des mesures concrètes pour y donner suite. Ces mesures sont décrites dans notre réponse au rapport, laquelle souligne également les progrès que nous avons réalisés et d'autres changements que nous prévoyons apporter.
Le rapport du BEC souligne un certain nombre de domaines prioritaires pour notre organisation, notamment les unités d'intervention structurée (UIS), le recours à la force; les services correctionnels destinés aux femmes; les besoins des détenus en santé mentale; et les initiatives visant la lutte contre le racisme, la diversité, l'équité et l'inclusion.
L'une de nos principales priorités demeure la mise en œuvre efficace des UIS. En réponse aux rapports et aux recommandations des organes de surveillance externe, y compris le BEC, nous prenons des mesures concrètes relativement à un certain nombre de domaines, dont les opérations, les politiques, les données, la surveillance et l'évaluation. Comme le BEC l'a souligné, les UIS offrent un meilleur accès aux services et au personnel, ainsi qu'à des interventions et à des programmes ciblés pour répondre aux besoins des détenus. Il s'agit là de l'objectif du modèle et un objectif sur lequel nous continuons de faire fond alors que nous nous employons à apporter des améliorations dans un certain nombre de domaines. La mise en œuvre de ce nouveau modèle représentait une transformation de grande envergure pour le SCC et, en tant que commissaire, je suis fermement résolue à assurer sa réussite.
Le SCC prend très au sérieux la question du recours à la force. Nous utilisons le Modèle d'engagement et d'intervention (MEI) pour régler les situations susceptibles de compromettre la sécurité des personnes dans nos établissements. Il s'agit d'un processus graduel visant à désamorcer les situations, lequel prévoit en premier lieu des interventions verbales. L'objectif consiste toujours à résoudre une situation rapidement, tout en assurant la sécurité de tout le monde. Pour donner suite à la recommandation formulée par le BEC, le SCC a réalisé une évaluation du MEI au cours de l'exercice 2020-2021. Selon les résultats de l'évaluation, le SCC examinera les incidents de recours à la force impliquant diverses sous-populations, dont les détenus issus de minorités visibles, les détenus autochtones et les détenus ayant des besoins en santé mentale. Cela nécessitera une collaboration plus étroite avec les professionnels de la santé et de la santé mentale en vue de mettre au point nos interventions. Nous sommes résolus à en faire davantage pour régler cette question, tel qu'il est décrit dans notre Plan d'action de la gestion, notamment en examinant les procédures, les pratiques et les politiques en place dans l'ensemble du système concernant la façon dont nous prévenons et répondons aux incidents.
La lutte contre le racisme, la diversité et l'inclusion revêtent également une importance capitale pour le SCC, et nous continuons à prendre des mesures pour bâtir une organisation antiraciste et favoriser un environnement diversifié, inclusif et équitable pour le personnel et les délinquants. Le SCC met en œuvre un cadre et un plan d'action de lutte contre le racisme, lesquels reposent sur trois piliers : les détenus, les employés et les intervenants. Nous offrons également au personnel de la formation continue et des ressources sur la diversité, l'équité et l'inclusion, ainsi que des activités, des interventions et des services adaptés sur le plan culturel aux délinquants autochtones et ethnoculturels. En outre, le SCC entreprend un audit de sa culture afin de cerner d'autres domaines sur lesquels il devra se pencher à l'avenir.
Le SCC est un chef de file mondial dans le domaine des services correctionnels pour femmes et il continue d'améliorer ses services, ses programmes et ses stratégies afin de répondre aux besoins particuliers des délinquantes. Il continue de suivre les cinq principes de La création de choix, un rapport présentant une philosophie correctionnelle holistique et fondée sur la recherche pour les délinquantes sous responsabilité fédérale, qui sont les suivants : le pouvoir de contrôler sa vie, des choix valables et responsables, le respect et la dignité, des environnements de soutien et une responsabilité partagée. Nous déployons tous les efforts nécessaires pour veiller à ce que les délinquantes soient logées au niveau de sécurité le plus bas possible en fonction du risque qu'elles présentent. Nous examinons actuellement les programmes correctionnels pour délinquantes dans le but d'accroître le contenu pertinent sur le plan culturel pour les délinquantes autochtones. Nous avons également mis sur pied un groupe de travail national afin d'obtenir les commentaires d'experts en programmes de partout au pays sur les changements proposés.
Le SCC offre toute une gamme de services de santé afin de répondre aux divers besoins des détenus tout au long de leur peine et s'engage à veiller à ce qu'ils aient accès à des soins de qualité, sécuritaires et axés sur le patient. Nous continuons d'améliorer notre système de soins de santé pour faire en sorte que les détenus soient aiguillés vers le bon protocole de soins et qu'ils reçoivent un traitement approprié en temps opportun. Nous avons aussi fait des progrès remarquables à l'appui de la prise de décisions cliniques autonomes et avons entrepris des activités pour soutenir la prestation de soins axés sur le patient.
Nous demeurons fermement résolus à poursuivre notre collaboration avec nos partenaires et les intervenants, comme le BEC, alors que nous remplissons notre mission qui consiste à contribuer à la sécurité publique en encourageant activement et en aidant les délinquants à devenir des citoyens respectueux des lois, tout en exerçant sur eux un contrôle raisonnable, sûr, sécuritaire et humain. »
Liens connexes
- Réponse du Service correctionnel du Canada au Rapport annuel 2020-2021 du Bureau de l'enquêteur correctionnel
- Déclaration du ministre de la Sécurité publique à propos du Rapport annuel 2020-2021 du Bureau de l'enquêteur correctionnel
- Rapport annuel 2020-2021 du Bureau de l'enquêteur correctionnel
Suivez le Service correctionnel du Canada (@CSC_SCC_fr) sur Twitter et Facebook (http://www.facebook.com/ServiceCorrectionnel).
Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site Web du SCC au www.csc-scc.gc.ca.
SOURCE Service correctionnel Canada
Relations avec les médias, Service correctionnel du Canada, 613-992-7711, [email protected]
Partager cet article