L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) publie cette déclaration pour faire le point sur l'intervention en cours en réponse à la variole simienne. L'ASPC continue de travailler en étroite collaboration avec les provinces et les territoires pour coordonner l'intervention stratégique du Canada face à cette situation.
OTTAWA, ON, le 23 juill. 2022 /CNW/ - Le 21 juillet 2022, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a convoqué une deuxième réunion de son Comité d'urgence du Règlement sanitaire international (RSI) afin d'évaluer l'épidémie mondiale actuelle de la variole simienne. Le 23 juillet, le directeur général de l'OMS a publié une déclaration (en anglais seulement) selon laquelle l'épidémie mondiale de variole simienne représente une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI).
Depuis le début de l'épidémie, la priorité absolue du gouvernement du Canada est de protéger la santé de tous les Canadiens. Le gouvernement tient compte de la détermination de l'OMS et continuera de collaborer avec les provinces et les territoires comme il le fait depuis le début de l'épidémie de la variole simienne.
L'ASPC continue de travailler en étroite collaboration avec ses partenaires internationaux, provinciaux et territoriaux en matière de santé afin de recueillir des renseignements sur cette éclosion en évolution et d'évaluer le risque possible d'exposition au virus au Canada. Le Canada continuera de collaborer avec l'OMS et ses partenaires internationaux pour renforcer la réponse mondiale à l'épidémie actuelle de variole simienne.
À ce jour, 681 cas de variole simienne ont été confirmés dans cinq provinces canadiennes et ces chiffres devraient continuer d'augmenter à mesure que l'épidémie évolue. Depuis le 1er juillet, nous avons également constaté deux fois plus de cas à ce jour, le premier cas chez une femme et les premiers cas en Saskatchewan.
Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) a publié des recommandations sur l'utilisation d'Imvamune®, un vaccin approuvé par Santé Canada pour l'immunisation contre la variole simienne. À ce jour, le gouvernement du Canada a déployé plus de 70 000 doses de vaccins dans les provinces et les territoires et continue de collaborer activement avec les provinces dans la gestion de leurs interventions de santé publique. Le gouvernement offre également des traitements pour la gestion des cas à la demande des provinces et des territoires, et s'efforce de garantir les futurs approvisionnements nationaux en vaccins et en produits thérapeutiques.
Les autorités de santé publique provinciales et territoriales ont lancé leurs campagnes de vaccination contre la variole simienne et ont commencé à vacciner les populations les plus à risque. Bien que la vaccination devrait offrir une certaine protection, le succès de la réponse à une épidémie de variole simienne repose sur un ensemble de mesures de santé publique, notamment une campagne de sensibilisation ciblée en matière de santé publique et le fait de donner à la population les renseignements dont elle a besoin pour faire des choix éclairés. On rappelle à tous les Canadiens qu'ils peuvent contribuer à réduire le risque d'infection ou de propagation du virus de la variole simienne en prenant les mesures suivantes :
- en restant à la maison et en limitant les contacts avec d'autres personnes si vous présentez des symptômes, ou selon les recommandations de votre fournisseur de soins de santé;
- en évitant les contacts physiques étroits, y compris les contacts sexuels, avec une personne infectée par le virus de la variole simienne ou susceptible d'y avoir été exposée;
- en maintenant une bonne hygiène des mains et une étiquette respiratoire;
- en nettoyant et en désinfectant les surfaces et les objets de votre domicile que vous touchez fréquemment, surtout après avoir reçu des visiteurs.
Pour réduire le risque global d'être infecté par le virus de la variole simienne et de le transmettre, tandis que nous en apprenons davantage sur le virus, l'ASPC recommande aux Canadiens d'utiliser des condoms et d'avoir des relations sexuelles protégées. Le fait d'avoir moins de partenaires sexuels, en particulier des partenaires inconnus, même s'ils ne présentent pas de symptômes, permet également de réduire le risque de contracter le virus.
Des groupes d'experts scientifiques continuent de se réunir pour donner des conseils concernant la variole simienne, y compris les priorités de recherche potentielles et la façon de gérer les risques éventuels pour le Canada. Le Canada continuera de participer à des événements parrainés par l'OMS pour discuter des lacunes dans les connaissances et des priorités de recherche sur la variole simienne, compte tenu des récentes flambées de la maladie à l'échelle mondiale.
L'ASPC continue de prendre des mesures pour lutter contre la variole simienne au Canada, notamment les suivantes :
- L'activation continue de son Centre des opérations du portefeuille de la santé et de sa structure de gestion des incidents au niveau 2, ainsi que l'activation continue du Centre des opérations du Laboratoire national de microbiologie (LNM) au niveau 2 pour soutenir la réponse à la variole simienne, effectuer des tests pour les autorités qui ne le font pas elles-mêmes;
- Collaboration avec les provinces et les territoires pour assurer des tests décentralisés en offrant du matériel de contrôle et des protocoles aux partenaires de laboratoire canadiens et internationaux. Avec l'aide du gouvernement du Canada, les réseaux de santé publique et de soins de santé provinciaux et territoriaux mènent des enquêtes sur les cas et gèrent les éclosions, tandis que le LNM continue de contribuer aux enquêtes et à la gestion des éclosions à l'échelle nationale.
- Collaboration avec les intervenants, notamment les organisations non gouvernementales et les communautés touchées, les médecins hygiénistes en chef par l'entremise du Réseau pancanadien de santé publique et les partenaires et réseaux internationaux, afin de sensibiliser les populations les plus à risque;
- Offrir aux responsables de la santé publique et aux intervenants les conseils et les outils nécessaires à la gestion des cas de variole simienne;
- Le 21 juillet 2022, le gouvernement du Canada a annoncé un financement pour soutenir les organisations communautaires dans les régions actuellement les plus touchées par l'épidémie de la variole simienne, afin de transmettre rapidement aux populations à risque des renseignements sur la façon de se protéger et de contribuer à ralentir la propagation de la variole simienne;
- Jouer un rôle de leadership pour améliorer la compréhension générale de l'évolution de l'épidémie de la variole simienne, notamment en mobilisant des experts et en partageant les preuves scientifiques disponibles pour éclairer les réponses nationales et mondiales;
- Faire le point régulièrement sur l'épidémie de la variole simienne par le biais de rapports publics et sur le site Canada.ca/variolesinge à mesure que de nouveaux renseignements sont disponibles.
Au fil de l'évolution de l'épidémie de la variole simienne, le gouvernement du Canada continuera de collaborer avec l'OMS, ses partenaires internationaux et les provinces et territoires canadiens afin de déterminer les meilleures mesures à prendre pour limiter la propagation de la variole simienne au Canada. L'ASPC continuera de publier des mises à jour régulières à mesure que de nouveaux renseignements seront disponibles.
SOURCE Agence de la santé publique du Canada
Relations avec les médias, Agence de la santé publique du Canada, 613-957-2983, [email protected]
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