Demandes d'accès à l'information - L'opacité toujours présente au ministère de la Santé et des Services sociaux
QUÉBEC, le 23 juill. 2015 /CNW Telbec/ - La députée de Taillon et porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, dénonce une fois de plus le contrôle de l'information qu'exerce le ministère de la Santé et des Services sociaux à propos des compressions à venir dans le réseau de la santé.
« En réponse à nos demandes d'accès à l'information, on reçoit les chiffres au compte-gouttes. Nous avions demandé les plans de compressions pour chacun des CISSS, des CIUSSS et des établissements non fusionnés. Or, nous n'avons reçu qu'une seule page d'information ne répondant même pas à l'essentiel de cette demande. La population et les élus sont en droit de connaître les impacts, sur le terrain, des coupes effectuées par le ministère de la Santé. Le tableau d'une page du ministère reconnaît qu'il y a des compressions d'au moins 450 millions de dollars », a déclaré Diane Lamarre.
Rappelons que la députée de Taillon faisait récemment état du contrôle de l'information exercé au ministère de la Santé et des Services sociaux, et ce, depuis l'adoption du projet de loi 10 sous bâillon. La réponse aux demandes d'accès à l'information pour connaître l'ampleur des compressions, ainsi que les mesures d'optimisation demandées aux établissements, a été centralisée au ministère, du jamais‑vu! Voilà qui va clairement à l'encontre de la transparence promise par le gouvernement libéral.
« L'opacité est toujours présente. Le ministre impose des compressions inédites à notre système de santé. Les nouveaux dirigeants des CISSS et des CIUSSS doivent faire des choix déchirants pour réaliser les coupes qui leur sont exigées. Notre demande d'accès à l'information est tout à fait légitime. Elle vise à connaître la nature de ces choix et les services concrets que devront sacrifier les nouveaux établissements. Nombre de chirurgies réduit? Soins et services aux patients annulés? Nombre de lits fermés? Abolition de postes de préposés, d'infirmières ou d'autres professionnels? Lorsqu'on ampute de 450 millions de dollars le budget du réseau de la santé, il est indispensable d'en obtenir les détails et, surtout, d'en connaître les conséquences sur les soins et l'accessibilité aux soins pour les patients. Si le ministre est si fier de sa réforme, s'il est convaincu que ses contraintes n'affecteront pas la qualité et la quantité des soins, il devrait partager le résultat des mesures qu'il impose », a-t-elle conclu.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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