Dépôt d'un avis aux ministres de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur Actualiser la formation professionnelle des mécaniciennes et des mécaniciens d'engins de chantier du secteur minier : un incontournable pour l'économie québécoise
VAL-D'OR, QC, le 23 juin 2022 /CNW Telbec/ - Après un intérêt marqué lors de la sortie de sa récente publication « Engins hybrides et électriques dans le secteur minier au Québec : perspectives, analyses et besoins de formation », l'Institut national des mines soumet, en cohérence avec cette recherche, un avis destiné aux ministres de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec. Intitulé « Avis aux ministres de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur - Recommandations visant à former une main-d'œuvre minière apte à réaliser l'entretien des engins hybrides et électriques », ce document a l'ambition de nourrir la réflexion concernant les formations qu'il apparaît nécessaire de créer ou de mettre à jour pour faire face à l'électrification des engins de chantier dans le secteur minier.
Près de 25 entreprises minières québécoises sondées
Ayant pour mandat de conseiller le gouvernement du Québec en matière d'éducation dans le secteur minier, l'Institut national des mines réalise pleinement sa mission en proposant au gouvernement un document s'appuyant à la fois sur une recension des écrits portant sur l'électrification des engins dans le domaine minier ainsi que sur les informations recueillies auprès de 24 entreprises minières actives au Québec.
Recommandation 1 : Soutenir les initiatives visant le développement de programmes qualifiants de courte durée relatifs à l'entretien des engins hybrides et électriques
Dans cet avis, l'Institut recommande au ministre de l'Éducation ainsi qu'à la ministre de l'Enseignement supérieur de soutenir les initiatives visant le développement de programmes de formation de courte durée relatifs à l'entretien des engins hybrides ou électriques. Ces programmes, qui pourraient par exemple prendre la forme d'attestations d'études professionnelles (AEP) au niveau professionnel ou encore d'attestations d'études collégiales (AEC) au niveau collégial, permettraient de qualifier pour l'entretien des engins hybrides ou électriques la main-d'œuvre déjà active sur le marché du travail en lui permettant de mettre à jour ses compétences dans le cadre d'un programme court et flexible.
Recommandation 2 : Enclencher le processus de mise à jour du programme Mécanique d'engins de chantier (DEP) afin que les futures personnes diplômées possèdent dès leur entrée sur le marché du travail les compétences requises pour entretenir les engins hybrides et électriques
Mis à jour pour la dernière fois il y a près de 10 ans, le programme de formation professionnelle Mécanique d'engins de chantier semble bien adapté pour former les personnes apprenantes à l'entretien des engins propulsés au diesel, soit les engins traditionnellement utilisés dans le secteur minier. Cependant, parmi les 23 énoncés de compétences constituant le contenu du programme, aucun ne porte sur l'entretien des batteries d'accumulateurs caractérisant les engins électrifiés.
Assurer l'employabilité de la prochaine génération de mécaniciennes et de mécaniciens
Pour s'assurer que la prochaine génération de mécaniciennes et de mécaniciens d'engins de chantier dispose des compétences requises pour travailler avec les équipements électrifiés, l'Institut recommande aux ministres de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur d'enclencher le processus de mise à jour de ce programme de manière à ce que celui-ci tienne compte de cette nouvelle réalité. « L'Institut national des mines jouit d'une grande force, soit celle d'anticiper les besoins de formation pour rendre le secteur minier québécois plus compétitif et plus vert tout en s'assurant que les établissements d'enseignement du Québec ont la possibilité de former leurs étudiantes et leurs étudiants à la fine pointe des connaissances actuelles. Cet avis est documenté rigoureusement, appuyé par la vision de l'industrie minière québécoise, et encouragera le gouvernement du Québec à emboîter le pas vers l'actualisation des programmes pour former des mécaniciennes et des mécaniciens polyvalents et aptes à entretenir les technologies vertes désormais disponibles », a expliqué la présidente-directrice générale de l'Institut national des mines, Mme Christine Duchesneau.
Réalisant son mandat de rôle-conseil auprès des ministres de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, respectivement M. Jean-François Roberge et Mme Danielle McCann, l'Institut national des mines est fier d'offrir des outils pour contribuer à l'actualisation de l'offre de formation au Québec. Il est désormais possible de consulter l'avis aux ministres de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur « Avis aux ministres de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur - Recommandations visant à former une main-d'œuvre minière apte à réaliser l'entretien des engins hybrides et électriques » sur le site Web de l'Institut.
L'Institut national des mines a pour mission de soutenir le gouvernement dans l'exercice de sa responsabilité en matière d'éducation dans le secteur minier. Il a notamment pour mandat de maximiser la capacité de formation de la main-d'œuvre, en optimisant les moyens disponibles et en les utilisant selon une vision concertée de tous les acteurs du secteur minier.
SOURCE Institut national des mines
Karine Lacroix, conseillère stratégique en communication, Institut national des mines, 819 825-4667, poste 2904, [email protected]
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